dimanche 31 août 2014

In my mail box (65)

In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren  et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. Retrouvez l'ensemble des participants francophones chez Lilie.
Le rendez-vous hebdomadaire a été déplacé chez Lire ou Mourir.


Salut à tous !

Cette semaine était ma deuxième semaine en mode "restrictions" et, savez quoi ? J'ai tenu le coup ! Je me suis rendue dans plusieurs librairies, j'ai bavé, mais je n'ai rien acheté ! Fière !

Mais, ce qui m'a sans doute aidé à tenir aussi, c'est d'avoir reçu plusieurs SP dans ma boîte aux lettres.

Mercredi, j'ai reçu dans ma BAL un gros colis des éditions Salvator que je remercie une fois de plus pour leur confiance.
J'ai donc reçu :



Pour l'occasion, j'ai d'ailleurs tourné un petit Unboxing :



Et puis, Jeudi, j'ai eu la joie de trouver dans ma BAL un autre paquet pour un tout nouveau partenariat. Merci à Gilles Paris et les éditions Léo Scheer pour cette preuve de confiance :



Autant vous dire que je suis très heureuse de ma semaine et que je pressens déjà de belles heures de lecture...


Et vous ? Qu'avez-vous reçu, acheté, emprunté ?

samedi 30 août 2014

Emma 1 - Kaoru Mori



Résumé éditeur

En Angleterre à l’époque victorienne, Emma est femme de chambre pour une gouvernante à la retraite. Douce, calme et réservée, elle cache un passé douloureux. Lorsque le riche William Jones rend visite à son ancienne nourrice, il remarque la jeune fille, et petit à petit, des liens profonds se tissent entre eux. Entre Hakim, prince débarqué des Indes, Eléonore, la femme que ses parents destinent à William, et tout l’entourage de nos deux héros, Kaoru Mori dresse des portraits étonnamment réalistes, parfois au vitriol, de divers personnages de la bonne société britannique de l’époque, et dépeint avec délicatesse, sans mièvrerie, une histoire d’amour qui défie les conventions. Trait fin et élégant, profusion des détails : la première série d’une auteur couronnée à Angoulême pour Bride Stories.

Infos sur le livre

éditeur : Ki'oon
date de publication : 25 octobre 2012

Pourquoi ce livre ?

C'est Chloé, de la chaîne youtube Livre et cie, qui a parlé de ce livre dans une de ses dernière vidéos que j'ai pu voir et sa manière d'en parler m'a totalement donné envie de découvrir ce manga.

De quoi est-il question ?

Nous voici en Angleterre, au coeur de l'époque victorienne (XIXème siècle). Emma est une jeune fille qui accompli la tâche de domestique auprès d'une vieille femme retraitée qui fut préceptrice. Les deux femmes s'apprécient beaucoup et il est d'ailleurs très touchant de voir cette relation qui les uni.

Un jour, un ancien élève de cette femme vient lui rendre visite. C'est un jeune homme de très bonne condition destiné à un mariage qui fera honneur à sa famille.
Pourtant, c'est Emma qu'il voudra revoir et à qui il voudra faire des cadeaux. Emma refuse d'abord puis fini par accepter. Mais les deux jeunes gens savent bien qu'ils ne sont pas du même monde et que toute relation entre eux est impossible.

Commence alors une superbe histoire d'amour très touchante mais pas que. Pas que car ce sont aussi de belles histoires d'amitiés et de relations humaines que l'on suit au fil des des pages avec des personnages qui sont tous très émouvants chacun à leur manière et que l'on aime suivre pas après pas au fil de cette histoire très touchante et très addictive.

Du côté de la forme...

Je suis très fière de dire qu'il s'agit là de mon tout premier manga. Jusque là, je ne m'étais jamais vraiment intéressée à ce genre tout particulièrement parce qu'il y a tant de choses que choisir devient le parcourt du combattant. Du coup, lorsque Chloé a parlé de ce titre sur sa chaîne, je me suis dis que c'était là l'occasion de tenter l'aventure.

Autant le dire tout de suite, je suis loin de regretter ma lecture. Dès les premières lignes j'ai été complètement prise dans l'histoire qui, certes, n'est pas d'une originalité exceptionnelle mais qui est parfaitement bien menée et qui, malgré tout, donne envie de connaître la suite. (La fin du tome 1 est d'ailleurs une véritable torture !)
Honnêtement, je ne m'attendais pas à m'attacher aussi vite aux protagonistes de ce manga... Emma m'a tout de suite beaucoup touchée et je n'ai eu aucun mal à plonger dans son histoire.

Dès la première planche, le lecture est plongé dans l'ambiance victorienne du XIXème que ce soit par l'ambiance qui se dégage de l'histoire que par les illustrations qui sont juste absolument magnifiques et incroyablement réalistes. Surtout lorsque l'on sait que l'auteure ne s'est servie que de documents pour travailler.

L'auteure est très douée pour parler d'amour, d'amitié et de relation impossible avec beaucoup de tendresse et de profondeur mais j'ai également été conquise par les mini-BD en fin de tome où elle se représente elle-même à l'heure de l'élaboration du livre. Ces planches sont très drôles et j'ai tout simplement adoré.

En conlusion

Un premier manga qui m'a totalement envoûtée. J'ai très hâte de lire la suite de cette histoire et probablement que, à présent, je m'intéresserai de plus près à ce genre où il y a tant de chose à découvrir.
J'aurais aimé parler de coup de coeur si j'avais eu matière à comparaison dans ce genre-là. Etant donné que ce n'est pas le cas, je préfère m'abstenir mais ce manga a été pour moi une excellente lecture.
Un premier tome qui donne vraiment envie et qui promet une superbe histoire. 

vendredi 29 août 2014

Zou ! - Anne-Véronique Herter



Résumé éditeur

« Ils emballent, rassemblent, trient, mais ne jettent rien. Chaque objet, même cassé, chaque lettre, chaque papier nous permet de garder un bout de notre passé, une preuve de son existence et de son importance dans nos vies. » Ce n’est pas seulement la maison de vacances appartenant à sa famille depuis plusieurs générations que Chance doit quitter, mais aussi tous les fantômes qui l’habitent, ceux de son imagination, ceux de son passé, ceux des histoires que lui racontait son père. Avec la perte de cette immense demeure, nichée dans un grand jardin séparé de la mer par un petit muret en pierre, lieu d’introspection privilégié de tous pour observer le bleu à l’infini, Chance perd également ses repères et se pose des questions quant à son identité. Est-elle vraiment, comme l’a toujours dit sa grand-mère, la réincarnation de son frère qu’elle n’a pas connu ? « Zou ! », c’est le signal d’un nouveau départ, d’un renouveau qui s’impose comme une nécessité, un impératif de survie. « Zou ! », si simple à écrire, si court à prononcer et pourtant si difficile à accepter. Ce roman à la délicatesse émouvante vous plongera au cœur de la Bretagne, dans les petits travers et les grandes émotions qui marquent chaque famille.
Un récit polyphonique où la voix de Chance fait écho à celle de son ordinateur, de sa maison de famille, de son muret de pierre, et à ses fantômes tant aimés.

Infos sur le livre

éditeur : Michalon
date de publication : 21 août 2014

Pourquoi ce livre ?

Le résumé de ce roman m'a tout de suite tentée et je remercie vivement les éditions Michalon grâce à qui j'ai pu découvrir ce livre qui est un premier roman de l'auteure.

De quoi est-il question ?

Dans ce roman, nous découvrons Chance, une jeune femme dont on devine très vite qu'elle traîne derrière elle un lourd passé familial. Nous la découvrons lors d'un moment déchirant de sa vie : un moment où elle doit quitter une maison dans laquelle elle a tant de souvenirs. Nous sommes alors au chapitre 0 du roman (oui oui, ce premier chapitre porte bien ce numéro-ci).

A partir du chapitre 1, voici Chance qui commence à nous raconter son passé, son histoire mais là, surprise pour le lecteur ! Ce n'est pas Chance qui se met à parler mais... son ordinateur ! Un ordinateur au sale caractère qui plus est et qui va prendre un malin plaisir à planter... Ca sent le vécu !

Ce roman nous raconte le passé douloureux de la narratrice, un passé rempli d'épreuves et de malheurs en tous genres tels que la mort, la disparition, le mal-être familial...
L'écriture sert alors d'exutoire à la narratrice qui va tenter de se défaire ainsi de son passé et nous racontant cette vie dans cette maison que nous la voyons quitter au début du roman...

Du côté de la forme...

J'ai beaucoup aimé ce roman dans lequel l'auteure parvient à mêler humour et émotion avec beaucoup de talent.
Je me suis très vite attachée à Chance qui, sans mauvais jeu de mot, n'a pas eu beaucoup de chance dans sa vie et qui raconte les épreuves qu'elle a vécu de manière à la fois très sobre et très profonde. L'écriture ne permet pas à l'héroïne de pleurer sur son sort mais la manière dont les événements sont écrits arrachent régulièrement des larmes au lecteur.
Voici un roman qui nous confronte aux douleurs de toutes sortes par le biais d'une plume que j'ai adoré de par sa qualité. Car c'est une écriture très poétique et qui change de la norme que j'ai eu l'occasion de découvrir ici pour mon plus grand plaisir. 
Dans ce roman, donc, nous pénétrons peu à peu dans la vie de Chance et, chapitre après chapitre, nous découvrons ce qu'elle a du traverser en nous rendant compte que rien ne lui a été épargné.

Ce que j'ai particulièrement aimé avec ce roman, ce sont les différents points de vue que l'auteure a eu l'idée d'utiliser. Car en plus du point de vue de Chance, nous avons le point de vue de l'ordinateur (qui d'ailleurs ne manque pas de piquant), le point de vue de la personne décédée ou encore le point de vue du mur.
J'ai d'ailleurs adoré le point de vue de l'ordinateur qui a sa volonté propre et qui prend un malin plaisir à planter et qui regarde Chance s'énerver contre lui... Qui n'a jamais pensé que son ordinateur se moquait de lui quand il refuse d'effectuer une manip ?
Ce côté humoristique, en plus d'être très amené, permet en outre de "souffler" un peu au cours de cette lecture très prenante et très touchante.

Ce roman est certes très court mais il n'empêche que je l'ai dévoré en une soirée sans pouvoir le lâcher. Ici, pas vraiment de secret de famille mais l'envie de découvrir chapitre après chapitre le passé de cette narratrice qui, sans trop en faire, arrive à nous toucher.

Conclusion...

Voici un premier roman auquel j'ai complètement accroché autant grâce à son histoire que grâce à la manière dont cette histoire est racontée. Encore une très bonne surprise repérée par les éditions Michalon.
Si vous êtes à la recherche d'une histoire touchante mais non plombante et d'une plume qui mérite que l'on s'y attarde, n'hésitez pas à vous pencher sur ce roman.

jeudi 28 août 2014

Le clan suspendu - Etienne Guéreau



Résumé éditeur


Un clan haut perché dans les bois. Un ennemi étrange. Seule une jeune fille osera désobéir afin d’échapper à son destin. Ismène vit parmi les siens, dans un village accroché à dix mètres de hauteur. Tous pratiquent des rites immuables et répètent inlassablement Antigone, la tragédie qu’il leur faut connaître sur le bout des doigts. Descendre leur est interdit, car en bas une créature sanguinaire massacre ceux qui s’aventurent sur son territoire… Quand le jeune Hémon décide de contester l’ordre établi, tout bascule. Pour fuir cet univers oppressant et comprendre le sens profond de la tradition qui leur a été inculquée, Ismène va devoir percer le secret qui menace son clan.

Infos sur le livre

éditeur : Denoël
collection : Y
date de publication : 21-08-2014

Pourquoi ce livre ?

Je remercie vivement les éditions Denoël de m'avoir permis de découvrir ce roman qui m'avait énormément tentée lorsque j'avais eu l'occasion de découvrir leur programme de cette rentrée littéraire. Ce qui m'a attirée ? L'association d'un huis-clos et d'un intérêt pour Antigone.

De quoi est-il question ?

Dès le début du roman, le lecteur est plongé dans une ambiance étrange. Il découvre un groupe de gens vivant dans un clan qui, comme l'indique le titre du roman, est suspendu. Les membres du clan vivent sur eux-même sans jamais être sortis de leur petite communauté. Seuls les hommes ont parfois le droit d'en sortir pour aller chasser mais sortir du clan est toujours source de peur pour ces hommes.
La raison de cette crainte ? La présence d'une ogresse, Anne, qui menace le clan et ses habitants jour après jour.

Vivant donc sur eux-mêmes, les membres du clan ont une vie régie par la crainte, la survie et... la pièce Antigone qui a une valeur tout à fait extraordinaire pour les habitants du clan au point que l'on donne aux enfants les noms des personnages de la pièce.

Le seul qui semble connaître les secrets du clan est Claude, un ancien qui ne parle plus depuis fort longtemps et qui, semble-t-il a également perdu l'esprit. Lorsque Hémon, un jeune du clan, décide de prendre la tête du groupe, il décide de remettre en cause les traditions et Ismène, une jeune fille de douze ans, se lancera alors dans une quête improbable pour comprendre les origines du camp.

Du côté de la forme...

Comme je le disais, c'est lorsque j'ai vu que ce roman traitait d'Antigone que j'ai eu envie de me plonger dans cette lecture. Il faut dire que dans la famille des Classiques, cette pièce arrive en très bonne place dans la liste de mes pièces de théâtre favorites.
Lorsque j'ai reçu le roman et que j'ai lu : "Quand Antigone rencontre The Hunger Games", j'ai complètement craqué et ma curiosité quant à ce livre s'est encore accentuée.

Dès le début du roman, et ce malgré la mise en place qui est un peu longue, j'ai été dedans et je n'ai plus pu refermer l'ouvrage. En un rien de temps je me suis attachée aux personnes de ce livre et tout particulièrement à Ismène. Il faut dire que j'ai tout de suite adhéré à sa quête de réponses et j'ai eu envie de la suivre dans cette recherche pour, moi aussi, comprendre ce que cachait la situation du clan.

Voici un roman très prenant qu'il est tout simplement impossible de lâcher avant la fin. L'intrigue est palpitante et très bien construite tout en proposant une forme de réécriture de Antigone. Comme je vous le disais, les personnages du roman portent les noms des personnages de la pièce. Mais il n'y a pas que ça. Dans le comportement des personnages et l'évolution du clan, je n'ai pu m'empêcher de penser également à la tragédie et j'ai trouvé cette forme de réécriture tout à fait remarquable.

D'ailleurs, j'ai beaucoup apprécié le fait de retrouver des extraits de la pièce au fil du roman. Une pièce que les personnages connaissent par coeur. Connaissant moi-même assez bien Antigone j'ai adoré pouvoir me dire : "oui, tel extrait c'est à tel moment".
Ceci dit, les rôles sont quelques peu inversés dans ce roman dans le sens où la jeune fille du roman prénommée Antigone est loin d'avoir un rôle primordiale tendis qu'Ismène qui est plutôt secondaire dans la pièce a ici une importance capitale.

J'ai éprouvé par ailleurs beaucoup d'affection pour Claude, ce vieil homme qui ne parle plus et que le clan rejette de plus en plus. J'ai trouvé ce personnage très touchant et j'ai été très émue face à l'amitié que la jeune Ismène lui porte.
Car, vous l'aurez compris, ce roman n'est pas seulement une quête de vérité. Il s'agit aussi d'un roman où les émotions se mêlent sans cesse et où l'amitié va devoir se confronter à la puissance, où la peur va se confronter au devoir et où la volonté de changer les choses va devoir se confronter au pouvoir en place.

Si je vous parle maintenant de l'écriture par elle-même, je dirai juste que j'ai complètement accroché. Le style est la fois fluide et travaillé et l'ensemble du roman est très bien construit pour nous mener jusqu'à la révélation finale, une révélation à laquelle je ne m'attendais pas.
Le côté Antigone m'a complètement convaincue et j'ai adoré découvrir un roman de ce style où une pièce classique prend autant d'importance sans devenir pour autant "barbante" et sans pour autant que la parfaite connaissance de la pièce soit obligatoire.

En conclusion

Vous l'aurez compris, ce roman est pour moi un énorme coup de coeur dont je n'ai pas fini de vous parler ici ou là. J'ai adoré l'histoire, j'ai adoré le côté Antigone, j'ai adoré les personnages et j'ai aussi adoré l'écriture. Pour moi, ce roman est juste un superbe roman de cette rentrée littéraire.
Une seule chose à vous dire : précipitez-vous dans votre librairie et n'attendez pas pour lire ce roman !

mercredi 27 août 2014

Le murmure des dieux - Roxane Marie Galliez et Cathy Delanssay



Résumé éditeur
Venez à la rencontre de Dieux et de Déesses du monde entier, partagez leur histoire, leur univers. Découvrez l’origine du monde selon différentes cultures et mythologies, qui vous montreront différents visages de la guerre et de l’amour : par exemple Thor le Nordique, Huitzilopochtli, Marishi-Ten, la protectrice des samouraïs ou Parvati et Shiva, les âmes sœurs de l’Inde, Vénus la belle ou Oshun l’africaine. Enfin, quelques simples mortels devenus légendaires vous accompagneront pour la fin de ce périple. Un album à découvrir et à redécouvrir sans se lasser certaines mythologies connues ou inconnues de notre Terre.

Infos sur le livre
éditeur : Baliverne
date de publication : 2007

Pourquoi ce livre ?
Un immense merci aux éditions Balivernes grâce à qui j'ai pu découvrir cet album, vu sur leur site, et qui me tentait terriblement.

De quoi est-il question ?
Nous avons tous entendu parler, au moins un fois, de Zeus, des muses ou encore de Vénus : ces dieux vénérés dans l'Antiquité que l'on regroupe aujourd'hui dans ce que l'on nomme : Mythologie.
Nous connaissons moins, cependant, Waagal, Marishi-Ten protectrice des samouraï japonnais ou encore Oshun l'africaine. Autant de dieux qui font parties de cultures encore bien présentes mais dont, souvent, nous ignorons tout.
Cette donc une sorte de petit guide en poèmes sur ces différents dieux, connus ou moins connus, que l'auteure et l'illustratrice nous proposent ici en mêlant très habilement une découverte du dieu présenté sur la planche (qui est-il ? de quel pays ? son rôle ?..) mais pas que car les auteures semblent s'être inspirées des légendes pour offrir des textes tout à fait originaux qui tantôt ressemblent à des prières tantôt à des descriptions et tantôt, semble-t-il, a des faits anecdotiques.

Du côté de la forme...
Si j'ai craqué pour cet album, c'est parce que je suis une grande amatrice de mythologie et que cette couverture m'a complètement fait craquer. Ce n'est que par la suite que j'ai découvert que la couverture était en réalité matelassée et que l'objet livre dans son intégralité était juste une pure merveille. Je crois que c'est là la première fois que je vois un objet-livre pareil et je suis complètement fan.

J'ai beaucoup apprécier l'idée "un dieu par page" (en gros) et j'ai avalé cet album en un rien de temps car j'ai toujours eu envie d'aller plus loin dans l'ouvrage et ce pour deux raison.

Tout d'abord, les poèmes se lisent très facilement (malgré la police qui est parfois un peu petite et sur une couleur de page où elle ressort mal) et l'envie de découvrir page après page les poèmes présentés est trop forte pour permettre au lecteur de s'arrêter. Cela a en tout cas été mon cas et j'ai ressenti avec cet album une forme d'addiction m'empêcher de le refermer avant d'être arrivée au bout.
L'autre raison pour laquelle je n'ai pas pu refermer cet album, est par rapport aux illustrations que j'avais trop envie de découvrir planche après planche. Il faut dire que j'avais mis un point d'honneur à ne pas aller découvrir les illustrations au préalable pour pouvoir, justement, les découvrir en même temps que le texte. Du coup, une fois l'album commencé, j'ai voulu voir toutes les illustrations en une fois.

Les poèmes sont vraiment très bien tournés et l'ensemble texte + illustration permet un album absolument magnifique que j'ai beaucoup apprécié tant du point de vue de ce qu'il nous apprend que du point de vue visuel.
L'album est d'ailleurs très bien construit en "classant" les dieux en catégories : l'amour, la guerre, la création du monde et les héros. De quoi montrer qu'un même thème peut avoir plein de versions diverses et variées.

En conclusion...
Voici un album absolument magnifique qui vaut vraiment le déplacement et qui devrait enchanter les enseignants voulant travailler sur les dieux avec leurs élèves.
A découvrir...

mardi 26 août 2014

Une vie à reconstruire - Cynthia Sardou



Résumé éditeur 

« C’était une nuit de Noël. J’avais 26 ans et la vie devant moi. Une lame sur ma gorge a tranché nette mon insouciance. » Après le viol commis par trois agresseurs, la vie de Cynthia Sardou bascule. Sa vie est balayée. L’instant du drame reste gravé au fer rouge et un long chemin de croix commence. « Les années qui ont suivi, je suis passée par toutes les phases de la souffrance. Le corps récupère, mais les blessures infligées à l’âme sont plus profondes. » Et pourtant… Au bout du tunnel, il y a la guérison. De l’enquête jusqu’au au procès des agresseurs, du regard des proches à l’enfer des hôpitaux, des moments de déprime aux fuites éperdues, Cynthia Sardou raconte comment elle s’est finalement réconciliée avec la vie. Surtout grâce au soutien de son père Michel et de toute sa famille. Un témoignage d’espoir pour les victimes d’un traumatisme.

Pourquoi ce livre ?

Je remercie vivement Eric Poupet et les éditions City grâce à qui j'ai pu découvrir ce témoignage que j'avais eu très envie de découvrir lorsque je l'avais vu.

De quoi est-il question ?

Alors qu'elle a 26 ans et qu'elle quitte son travail tard dans la nuit, Cynthia est enlevée dans sa propre voiture par deux hommes, bientôt rejoints par un troisième. Cette nuit-là, alors que tout le monde fête Noël, la vie de la jeune femme bascule. Nous sommes en 1999, le supplice durera trois heures.

Mais si au bout de trois heures la jeune femme parvient à aller porter plainte pour ensuite rentrer chez elle, elle se rendra très vite compte que l'épreuve est loin d'être finie et que la peur, les angoisses et la dépression la guettent.
C'est un témoignage absolument révoltant et terrible que j'ai lu ici. Un témoignage qui nous rappelle à quel point l'Homme peut être cruel avec ses semblables et à quel point les victimes ne sont pas que des victimes d'un soir mais les victimes de toute une vie.

15 ans plus tard, Cynthia raconte l'épreuve et les épreuves que furent l'après, le procès, les hauts et les bas, jusqu'au pardon et à la réconciliation avec soi-même.


Du côté de la forme...

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu un témoignage de ce type car il s'agit toujours de lectures très fortes qui ne doivent en aucun cas se lire comme de simples livres.
Voici un témoignage qui, une fois encore, raconte une épreuve innommable avec des mots qui bouleversent et une réflexion constante : que ferais-je dans cette situation, que ferais-je si cela arrivait à l'un de mes proches ?

Mais le gros point fort de ce témoignage est la force que son auteure met à essayer, autant que faire se peut, de guider les victimes et leurs familles dans cette épreuve en essayant de leur donner des pistes et en donnant également un certain nombre de renseignements sur les différentes thérapies.
Par ailleurs, ce témoignage prend de temps à autres l'aspect d'un document avec des données officielles comme lorsque l'auteure propose un chapitre présentant la déficience de la justice.

Ces chapitres entremêlés proposent donc un témoignage complet qui partent de l'expérience individuelle pour tenter d'apporter un peu de réconfort à la généralité des victimes et c'est ce qui, à mon avis, fait de ce témoignage un témoignage plus touchant encore que ceux que j'ai déjà eu l'occasion de lire.

Voici un témoignage qui force l'admiration autant que la colère et le dégoût face à notre justice. L'écriture est poignante tout en restant sobre et l'ensemble se lit d'une traite avec une émotion constante.

En conclusion...

Un témoignage poignant et bouleversant qui devient aussi parfois un document sur le traumatisme et sur la justice tout en étant un témoignage qui pourra, sans doute, aider de manière considérable d'autres victimes.
Un témoignage à découvrir absolument !

lundi 25 août 2014

"C'est lundi, que lisez-vous" (27) + Week-end à 1000

Initié par Mallou et repris par Galleane, ce rendez-vous hebdomadaire est fait pour répondre à trois questions :

- Qu'ai-je lu la semaine dernière ?
- Que suis-je en train de lire ?
- Que vais-je lire ensuite ?


Salut à tous !
Cette semaine, comment vous dire ? J'ai eu un rythme de lecture auquel je ne m'attendais pas du tout et qui m'a permis de bien avancer dans ma pal (même si j'avoue que ça ne se voit absolument pas !)

Cette semaine livresque s'est donc déroulée en deux temps : d'une part du lundi au vendredi et d'autre part le week-end qui, vous le savez était un "week-end à 1000".

De lundi à vendredi :



 Je suis assez fière d'avoir lu :



J'ai également continué ma lecture de :




Puis, nous sommes arrivés au vendredi 19h. J'ai donc laissé tomber ma lecture en cours pour me plonger dans le challenge :



Durant le week-end, j'ai donc lu :




Avec tout ça, je remplis mon challenge en ayant lu entre vendredi 19h et dimanche minuit un total de 1180 page !


Pour le moment, je reprends donc ma lecture de :



Tout en commençant :




Etant donné que ce dernier titre est un joli pavé de 650 pages et que je viens de le commencer, je vous dirai que je n'ai pas encore trop réfléchi à ce que sera ma prochaine lecture.


Et vous ? A quoi a ressemblé votre semaine livresque ?

dimanche 24 août 2014

In my mail box (64)

In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren  et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. Retrouvez l'ensemble des participants francophones chez Lilie.
Le rendez-vous hebdomadaire a été déplacé chez Lire ou Mourir.


Coucou tout le monde !

Comme vous le savez, cette semaine était une première semaine "restrictions" et, même si je n'ai pas tenu autant que je l'aurais voulu, je n'ai acheté cette semaine qu'un (tout petit) livre qu'il me fallait acquérir et lire pour aller avec un SP que j'ai eu la chance de recevoir cette semaine.
Du coup des SP, j'en ai également reçu plusieurs.

Voici donc mes réceptions de la semaine :



Mon achat :



Mes réceptions :

Une commande que j'avais effectué auprès de Sylvie Grignon :



De la part de Guilaine Depis :



"Album de poésies sonores autour du thème du personnage. Un personnage d'Amélie Nothomb nous ouvre son coeur."

Un gros paquet m'est parvenu de la part des éditions Michalon :



Une parution à venir m'est également parvenue de la part des éditions Kero :



Et vous ? Quelles sont vos réceptions de la semaine ?

samedi 23 août 2014

Le secret de l'albinos - Andréa Novick



Gustave n’est pas à proprement parler un ange… À vrai dire, c’est même le démon qui semble habiter cet homme glouton, albinos, rejeton d’une femme toquée de son chien Savon. Soumis à ses voix intérieures, le schizophrène a même plus d’une fois dépassé la ligne rouge, ajoutant le statut de serial killer à son sombre parcours. Non, décidément, Gustave Baume n’a rien d’un enfant de chœur. Mais qui a dit que les plus grands prédateurs sont intouchables ? Et qui se cache derrière le docteur Tchencock, froid et déstabilisant, que commence à consulter notre aliéné ?

Infos sur le livre :

éditeur : Publibook
date de parution : 10 février 2012
nombre de pages : 174

Pourquoi ce livre ?

J'ai découvert la plume d'Andréa Novick il y a quelques temps grâce à sa fameuse série Titus et Bouboule et j'avais très envie de lire ses livres pour adultes. Je remercie donc Andréa Novick qui m'a très gentiment fait parvenir ses livres dont celui-ci.

De quoi est-il question ?

Au début du roman, nous faisons la connaissance de Gustave, un jeune homme né albinos, obèse et souffrant de schizophrénie avec, en prime, une mère que personne ne mériterait d'avoir. Une mère qui haie et méprise son fils.
Le lecteur va suivre Gustave dans une période difficile de sa vie. Une période où il est convaincu que sa mère lui cache quelque chose mais aussi une période où sa maladie va prendre le pas sur sa raison et commencer à le dévorer de l'intérieur.

De ses visites chez les psy à sa vie "ordinaire" en passant par des passages à l'hôpital et des face-à-face avec une mère qui n'a pas été sans me rappeler la mère de Carrie dans le livre de Stephen King, j'ai adoré suivre Gustave dans ses peurs, ses doutes, ses colères, sa vie tout simplement.
Gustave est un être étrange qui, au début du roman, m'a fait frémir. Et puis, au fil des pages, j'ai commencé à m'attacher à lui et à le plaindre très sincèrement en ne pouvant m'empêcher de penser que cette histoire pourrait bien être réelle quelque part.
Du coup, même lorsque Gustave devient un assassin, il reste un personnage qui nous touche et que j'aurais aimé pouvoir prendre dans mes bras pour le rassurer.

Puis, dans une seconde partie du roman, nous voyons, impuissants, l'état de Gustave se dégrader alors qu'il est en quête de vérité à propos d'un secret. Secret qui fait poser question : est-ce un vrai secret ou n'est-ce que la maladie qui joue des tours à Gustave ?
Le roman prend alors une tournure inattendue autour d'un secret de famille que Gustave tentera de dévoiler tout en se laissant peu à peu détruire par la maladie.

Du côté de la forme...

Voici un roman qui change de tout ce dont nous avons l'habitude. Ici, le personnage est loin d'être le stéréotype du héros idéal et, pourtant, il n'est pas non plus le anti-héros que l'on trouve parfois dans certains romans.
Ici, le personnage principal apparaît comme répugnant, odieux et criminel. Pourtant, dès le début du roman, on se prend d'affection pour cet homme qui a les terreurs d'un enfant et qui ne mérite pas tout ce qui lui arrive au sein de sa misérable vie.

Cette dualité de sentiments que l'on éprouve à l'égard du personnage principal est assez perturbante car on le plains mais en même temps, on sait qu'on devrait le haïr à cause de ses crimes.
Par ailleurs, j'ai adoré me poser un tas de questions au fil du roman en me demandant sans cesse si ce que nous raconte Gustave est vrai ou s'il ne s'agit que du fruit de la maladie. L'auteure sait jouer sur cette dualité et laisser le lecteur dans le doute jusqu'à la révélation finale.

Le roman est court et se lit très vite d'autant que la plume d'Andréa Novick est très prenante et plutôt addictive rythmée par une phrase qui revient sans cesse, à chaque fin de paragraphe ou presque, dans le roman : "Ca m'a médusé". J'avoue qu'au début cette phrase m'a perturbée mais, au final, je me dis que sans cette répétition de cette phrase, il aurait peut-être manqué quelque chose au roman.

En conclusion...

J'ai particulièrement apprécié ce roman que j'ai lu en une journée et qui nous présente la vie d'un personnage tout à fait atypique auquel on s'attache malgré l'horreur qu'il peut nous inspirer.
Un roman à découvrir pour sa réflexion sur la tolérance et pour sa qualité d'intrigue.

vendredi 22 août 2014

Les jeux de l'art et de l'argent - Marie-Hélène Grinfeder



Tess de Bellac, expert en art contemporain, mène une carrière exemplaire, évoluant dans un milieu qui ne l'est pas toujours. Un trafic international de faux tableaux, dans lequel elle est impliquée à son insu la pousse à la faute grave. D'abord désorientée, de rebondissement en ricochets, elle perd ses repères puis ses convictions sur fond de crise passagère du marché de l'art contemporain, de ses outrances, de ses falsifications et de sa folie magique.

Pourquoi ce livre ?

D'abord attirée par le titre puis par le résumé, j'ai été ravie d'avoir la chance de découvrir ce premier roman de l'auteure grâce à Guilaine Depis. Merci.

De quoi est-il question ?

Dès les premières lignes, le ton est donné et le lecteur se retrouve plongé dans l'univers de l'art, des enchères et des faussaires. Tess, l'héroïne de ce roman, fait partie de ces milieux avec un goût prononcé pour l'art et les enchères et une connaissance poussée du monde des faussaires qui lui permet de pouvoir reconnaître une oeuvre d'un faux.
Un soir, alors qu'elle rentre chez elle, Tess se fait arrêter et interroger sur un tableau qu'elle transporte avec elle. La jeune femme comprend qu'on l'accuse mais de quoi pourrait-elle bien être coupable ? En rentrant enfin chez elle, la jeune femme s'aperçoit que l'on a pénétré chez elle durant son absence et qu'on l'a volée. Dans la foulée, l'un de ses amis est retrouvé mort.
Cette succession d'événements va alors lancer Tess dans une quête pour la vérité qui la conduira dans des milieux sombres où il vaut mieux faire profil bas. Avec Tess, nous entrons donc dans une enquête qui mêle art, histoire de l'art et thriller.

Du côté de la forme...

En débutant ce roman, je dois bien reconnaître que je me demandais vraiment où l'auteure allait vouloir me conduire. Le monde de l'art est un domaine que je ne connais que peu et je dois dire que j'avais bien envie de découvrir ce monde grâce à ce roman ainsi que le monde des faussaires que je connais encore moins. Par ailleurs, cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu de thriller et cela me manquait.

Bon... Pour le thriller en lui-même, je n'ai pas été totalement convaincue. Je n'ai pas éprouvé l'angoisse que je ressens d'habitude avec ce genre de roman et je n'ai pas réussi à mon plonger dans cette aventure comme je l'espérais. Dommage car ce roman me tentait vraiment beaucoup.
Ceci dit, je me suis tout de même laissée prendre par l'enquête de Tess et j'ai dévoré ce roman de bout en bout pour enfin savoir la vérité sur tous ces secrets que l'on découvre au fur et à mesure du roman.

Par ailleurs, et c'est surtout pour cela que j'ai apprécié ce roman je dois dire, j'ai ici découvert tout un monde que je ne connaissais pas et, je l'avoue, auquel je n'avais jamais vraiment envisagé de m'intéresser. La peinture est un domaine auquel je suis plutôt hermétique et ce roman était pour moi l'occasion de le connaître un peu mieux. Et c'est tout à fait ce que je ressens au sortir de ce roman : l'impression d'en savoir un peu plus sur ces métiers de l'art.

Du côté du style, il est à reconnaître sa littérarité. L'écriture est recherchée et travaillée avec une véritable volonté de documenter le lecteur sur le domaine de l'art et sur le monde des faussaires que l'on connaît de nom mais que l'on ne connaît finalement pas.
De plus, ce roman est une forme de voyage autour du monde puisque l'auteure nous entraîne de Paris à Bruxelle en passant par Milan pour nous mener finalement jusqu'à Moscou. Un voyage géographique et culturel qui mérite le déplacement.

En conclusion...

Du point de vue du polar par lui-même, je reste assez mitigée quant à cette lecture mais du point de vue de la question de l'art, j'ai tout simplement adoré ce roman qui m'a fait découvrir tout un univers que je ne connaissais pas trop et qui, il faut le dire, est assez incroyable et passionnant.
Pour toute personne s'intéressant à l'art, ce livre est fait pour vous. Si en plus vous aimez les intrigues qui changent de l'ordinaire, n'hésitez plus.

jeudi 21 août 2014

Benoîte Rencurel, une vie avec les anges - François de Muizon



Simple bergère illettrée d’une petite vallée des Alpes, Benoîte Rencurel reçoit les faveurs de la Vierge à Notre-Dame du Laus. Les pèlerins affluent et les conversions abondent. Prodiges et miracles se multiplient. C’est avec le concours des anges que, de 1664 à sa mort en 1718, Benoîte accomplit sa mission.  Cette expérience unique dans l’histoire des religions donne d’approcher le très grand mystère des anges. François de Muizon nous permet de les appréhender sur le vif, d’observer comment ces esprits invisibles interviennent. Devenus les compagnons de Benoîte, ils insistent auprès d’elle pour que cette histoire soit écrite de son vivant.  Le 4 mai 2008, Mgr Jean-Michel Di Falco reconnaît officiellement le caractère surnaturel des faits et visions relatés par Benoîte Rencurel, tels qu’ils sont racontés dans les Manuscrits du Laus. 

Pourquoi ce livre ?

Les récits d'apparitions me passionnent. Du coup, lorsque j'ai vu ce titre, j'ai eu très envie de lire et je remercie beaucoup les éditions Salvator qui m'ont permis de faire cette découverte.

De quoi est-il question ?

Une jeune bergère illettrée à laquelle une "belle dame" se révélant être la Vierge apparaîtra... Ca ne vous rappelle rien ? Et bien non, ici, ce n'est de Lourdes dont nous allons parler mais de Notre-Dame du Laus et de Benoîte Rencurel à laquelle la Vierge apparaîtra pour la première fois en 1647. Jusqu'à sa mort en 1718, Benoîte sera suivie et protégée non seulement par la Vierge mais également par les anges.

Avec ce livre, nous découvrons Benoîte lors des premières apparitions et nous la suivons jusqu'à sa mort, ceci dans un premier temps. Par la suite, l'auteur du livre s'intéresse d'un peu plus près à l'histoire de cette femme qui fondera une communauté religieuse et qui reste encore aujourd'hui un exemple de modestie et de don à Dieu.
Benoîte sera toutefois toute sa vie protégée ces anges qui lui rendront régulièrement visite et la guideront dans ses choix et ses épreuves

Etant donné qu'il s'agit ici d'un document et, de plus, d'un document assez court, je dois dire qu'il m'est assez difficile de vous en dire davantage sur le contenu de ce livre mais cela vous donnera une idée.

Du côté de la forme...

Je le reconnais, je ne connaissais pas du tout cette histoire et je suis vraiment heureuse d'avoir eu la chance de la découvrir.
Ici, nous avons la chance de lire un récit qui mêle biographie et réflexion religieuse autour d'une histoire assez ancienne pour laquelle il reste encore à ce jour des archives tout à fait consultables.

Ce titre est un document dans lequel nous découvrons une biographie basée sur des archives reconnues ce qui donne un aspect historique au document, un aspect non négligeable. Par ailleurs, même s'il s'agit d'un document, j'ai trouvé que le livre était loin d'être ennuyeux. Ce qui est raconté m'a certes passionnée mais il n'y a pas que ça et j'ai donc trouvé que la plume de l'auteur était très agréable et nous plongeait dans ce récit un peu comme dans un roman. L'écriture est fluide, les chapitres assez courts et j'ai pu ressentir pendant ma lecture la passion de l'auteur pour cette "histoire" qu'il raconte.

Le livre par lui-même est plutôt court ce qui permet une lecture rapide mais à la fois souple et intense : j'ai certes vite lu ce livre mais j'en ressors en ayant vraiment le sentiment d'en avoir retiré quelque chose et je dois dire que j'apprécie beaucoup.

En conclusion

Je conçois que ce genre de titres n'intéresse pas tout le monde. Mais je tiens à dire une nouvelle fois que cette "histoire" vaut vraiment le déplacement, qu'elle se lit vite et qu'elle mérite vivement que l'on s'y intéresse ne serait-ce que pour une question historique.
Un très bon petit livre que j'ai beaucoup aimé et qui m'a donné envie de m'intéresser davantage à Benoîte Rencurel en lisant d'autres ouvrages parlant d'elle.

Nos étoiles contraires - film de Josh Boone

Risque de spoiler !



Hazel Grace et Gus sont deux adolescents hors-normes, partageant un humour ravageur et le mépris des conventions. Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu’ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux lors d'un groupe de soutien pour les malades du cancer.

Date de sortie : 20 août 2014

Pourquoi ce film ?

D'habitude, je ne suis pas du tout du genre à me précipiter dans mon cinéma lors de la sortie d'un film et encore moins le jour de sa sortie. Pourtant, cette fois, il me fallait voir ce film et ce le plus vite possible et je n'aurai pas à le regretter.

Adaptation d'un livre

Inutile, je crois, de vous proposer un résumé de plus de Nos étoiles contraires. Tout le monde l'a lu ou, pour le moins, sait de quoi il retourne.
Ayant beaucoup aimé le roman, l'idée d'un film m'emplissait à la fois d'impatience et de crainte : j'avais hâte d'éprouver l'émotion de ce livre grâce au cinéma mais en même temps, le livre est tellement fort que je craignais vraiment une mauvaise adaptation comme cela peut advenir.
Alors ? Verdict ?

J'ai adoré ce film ! Dès le début j'étais dedans avec la magie du grand écran en plus et avec la sensation, minute après minute, de retrouver l'émotion et la force du roman.
La rencontre entre Gus et Hazel, par exemple, je la visualisais vraiment comme cela sans parler de leur rapprochement progressif qui m'a prise aux tripes.
Avec ce film, j'ai ri et j'ai pleuré. Il était émouvant "d'entendre" les émotions de la salle et de vivre cette histoire avec les personnages, peut-être plus encore qu'avec le livre.
Et puis, comme cela a déjà été dit, j'ai trouvé très forte l'idée de retranscrire les phrases exactes du livre dans le film.

J'ai adoré le jeu des acteur. Shailene Woodley, qui interprète Hazel, m'a vraiment émue et j'ai particulièrement apprécié Ansel Elgort, Gus, qui parvient à faire rire toute une salle avec de simples mimiques comme les plus grands acteurs.

Une de mes grandes attentes du film concernait Peter Van Houten, un personnage que j'avais littéralement adoré et qui, sans doute, reste mon personnage favori dans cette histoire. Ce personnage est si complexe que j'en attendais beaucoup pour le film.
Lorsque j'ai vu que ce serait Willem Dafoe, le bouffon vert dans Spiderman, qui jouerait ce rôle, je me suis dit que le choix était vraiment excellant pour cet acteur qui a déjà fait ses preuves pour interpréter des personnages qui, à l'image de Phèdre, inspirent à la fois l'horreur et la pitié.
Au final, je suis pas mal satisfaite du résultat même si, peut-être, la dualité de ce personnage aurait pu être légèrement plus prononcée.

La fin du film m'a bien entendu fait pleurer comme une fontaine et lorsque je suis ressortie de la salle, il m'a fallu un petit moment avant de retrouver la vie réelle et de quitter définitivement les personnages de ce roman.

Un film

Je ne suis pas une spécialiste de cinéma mais je sais que j'ai aimé ce film qui a parfaitement su me faire ressentir les émotions des personnages mais pas que...
Si j'ai aimé ce film, c'est aussi pour des détails. Des détails auxquels je ne m'attendais pas mais qui ont fait de ce film, à mes yeux, une pépite. Je donnerai deux exemples.
D'une part, j'ai adoré les plans à Amsterdam. J'ignore si le film y a réellement été tourné mais en tout cas, j'ai été emportée dans cette ambiance magique du lieu et tout particulièrement lorsque Hazel et Gus découvrent la ville. 
D'autre part, la découverte par le film de la maison d'Anne Franck a été pour moi un grand moment d'émotion absolument bouleversant.
Ce sont certes là des détails mais des détails qui a mon avis donnent aussi un sens profond au film.

En conclusion

Une très bonne adaptation cinématographique pour un roman que j'avais adoré. Un film où l'on passe du rire aux larmes en une fraction de seconde et dont on ne ressort pas indemne.
Le film sera à l'affiche un certain et, si vous n'y êtes déjà pas tous allés, je vous engage vivement à vous rendre en salle dès que vous le pourrez.