samedi 4 avril 2015

Quais du polar (Lyon)

Il y a une semaine tout juste, j'étais à Lyon pour les Quais du polar. La plupart des copains ont déjà fait leur compte-rendu mais, pour ma part, cette semaine je n'ai vraiment pas eu le temps donc c'est aujourd'hui que je me lance !

Voici donc mon compte-rendu pour les


Cette année, la fatigue aidant, je n'avais pas vraiment préparé mon salon. Du coup j'ai un peu tout fait en free-lance, ce qui avait son charme aussi...

SAMEDI

A 7h, donc, je prends mon bus afin d'arriver au plus tôt au Palais du commerce. 1h30 de route, des long, ça me fait lever tôt, mais c'est bien moins cher que le train et le weekend promet d'être assez coûteux comme ça. A 8h30, j'arrive à Perrache.



J'ai 1h30 avant l'ouverture des portes du salon. J'ai le temps. Je décide donc de marcher tout doucement, de vraiment prendre mon temps et de profiter de l'air matinal avant d'affronter la foule du salon. Arrivée à Bellecour, je prends d'ailleurs le temps de faire une photo que j'avais envie de faire depuis un bon moment et que je n'avais jamais pris le temps de faire. Comme il n'y a personne, c'est encore mieux. J'ai l'impression d'avoir Lyon pour moi seule.


Je marche ensuite jusqu'au palais du commerce mais il reste encore 45mn à attendre. Je décide donc de faire un repérage et je poursuis ma route jusqu'à l'hôtel de ville puis je reviens devant le palais du commerce et attends sagement que les portes s'ouvrent. A 10h, je rentre !

Le temps de l'organisation est venue et je vais immédiatement là où doivent se trouver Nicci French et Karine Giébel. La libraire me conseille de commencer à attendre plutôt pour cette dernière vu qu'il y a déjà du monde. J'obéis.

Karine Giébel

Ensuite, je m'aperçois que Nicci French sont arrivés. Je m'engage donc dans la file. J'essaie tant bien que mal de leur décrocher deux trois mots en anglais lorsque je m'aperçois qu'ils parlent bien mieux français que moi je ne parlerai jamais anglais. Je suis en tout cas ravie de rencontrer ces deux auteurs tout à fait adorables.

Nicci French

Etape suivante, un auteur que je ne connaissais que de nom pour avoir un de ses livres dans ma pal, acheté d'occasion, mais que je n'ai toujours pas lu : Ian Rankin pour lequel il y a aussi quelque personnes qui attendent. Quelques minutes et j'obtiens ma rencontre et ma dédicace.

Ian Rankin

Puis, je vais retrouver l'auteure que j'avais rencontrer à la Fête du livre de Saint-Etienne et dont je voulais absolument la dédicace sur les deux derniers tomes de sa trilogie Kaleb.

Ingrid Desjours

Je m'apprête à me rendre au stand où se trouve une auteure que j'ai très envie de rencontrer, l'auteure que j'ai d'ailleurs peut-être le plus envie de rencontrer sur ce salon (vous aurez son nom plus tard) mais dans la file, je rencontre Ivan du blog BlogEmotions avec lequel nous parlons de la rencontre Place des blogueurs. L'heure approche et, tant pis pour l'auteure que nous attendons, il est l'heure de se rendre à l'hôtel de ville.

Avant l'heure de la rencontre, nous faisons un petit tour des stands de l'hôtel de ville et j'achète son livre à Sandra Martineau à qui j'ai très bêtement oublié de demandé une photo

Sandra Martineau

Puis c'est le rendez-vous Place des blogueurs où je ne parlerais finalement pas à grand monde si ce n'est avec Solène, présente pour représenter L'envolée culturelle, un journal étudiant de Lyon. (Entre étudiantes de lettres modernes, on se comprends). Pour cette rencontre, nous aurons été accueillis avec beaucoup de gentillesse et, la petite chose qui fait toujours plaisir, un bon vin ! (bah quoi ?)

Place des blogueurs

Retour au Palais du commerce vers 13h30. Une heure avant que Maxime Chattam n'arrive. Je pensais avoir largement le temps... Erreur ! La file d'attente a débuté vers midi et il y a déjà une file d'attente sans fin ! J'ai peine à y croire mais quand je vois le monde je me dis tout simplement que Maxime Chattam, je ne le rencontrerai pas encore cette année ! Fouilla !

Je marche un peu dans le salon lorsque, tout à coup, grosse blague ! 1h30 avant son arrivée, il y a déjà une petite file d'attente formée pour rencontrer John Grisham ! Euuuh ? C'est quoi ce délire ? Bref, je m'engage dans la file car je veux absolument ma dédicace du monsieur.
Par chance, ce genre de file d'attente crée des liens avec les gens qui attendent avec vous. Nous nous proposons donc mutuellement de nous garder nos affaires pour aller faire un tour, voir d'autres auteurs...

Un des auteurs que je voulais rencontrer est d'ailleurs là, juste en face de notre file d'attente de malades. Je laisse donc mes affaires aux collègues de queue et vais à la rencontre de cet auteur jeunesse dont j'apprécie beaucoup la série Les effacés.

Bertrand Puard

Attendre, encore attendre... Je finis assise par terre et soudain, des applaudissements... Le voilà ! Je vais l'avoir ma dédicace ! J'ai un peu honte car j'ai un paquet de livres à faire dédicacer mais, pour ma défense, il n'y en a qu'un pour moi. Je m'explique. Dans la file, on fait des connaissances. Et, ce qui s'est passé, c'est que des échanges de bouquins se sont faits entre la file pour Grisham et la file pour Connelly. J'ai donc hérité des livres de Grisham à faire dédicacer d'une dame que je ne connaissais pas et, en échange, je lui ai passé mes les livres de Connelly que je souhaitais avoir dédicacés.

Je n'ai donc pas rencontré le premier
Micheal Connelly

Mais quel bonheur de pouvoir rencontrer John Grisham qui, malgré la foule, était très accessible et très souriant.

John Grisham

Après ce moment de dingue, la "vie" reprend son cours et la déambulation dans le salon aussi. Attendre pendant plus d'1h30 pour une dédicace m'a comme coupée du monde et je marche sans trop réfléchir jusqu'à ce je vois que l'auteure que je souhaitais le plus rencontrer sur le salon est non seulement présente mais aussi sans la moindre file d'attente devant elle. Je n'ose croire à ma chance quand on sait que cette auteure aura eu de longues files d'attentes à chacune de ses autres présences de dédicace. Voici donc l'auteure qui m'a le plus perturbée avec l'un de ses livres...

Virginie Despentes

Etape suivante, rencontrer Michel Bussi. Avant l'arrivée du monsieur, c'est avec Auryn que je discute et que j'attends. Quand je pense qu'il y a quelques années il n'y avait absolument personne pour aller le rencontrer et que, maintenant, la file d'attente n'en fini plus ou presque ! Je n'en reviens pas ! Je ne m'étais pas rendue compte que cet auteur avait percé à ce point et j'en suis ravie pour lui.

Michel Bussi

Alors que nous attendions pour rencontrer John Grisham, une lectrice parlait d'un roman qu'elle avait lu et adoré : Traces de François Boulay. Je décide donc de me procurer ce livre que je ne connais pas du tout mais qui a quand même eu le prix des QDP en 2007.

François Boulay

Après, je me rends compte que René Manzor, un autre auteur que j'avais très envie de rencontrer, est arrivé pour sa plage horaire. Je suis d'ailleurs très fière lorsque je lui dis "Pampoune" et qu'il se rappelle ma chronique sur son dernier roman, un roman que j'avais beaucoup apprécié.

René Manzor

Il me reste un peu de temps avant d'entreprendre la file d'attente pour Elisabeth Georges, je tourne donc un peu et voit une auteure dont j'avais entendu beaucoup de bien mais dont je n'avais toujours rien lu, une auteure suédoise adorable... J'avais vu son livre chez France Loisirs sans l'acheter et je le regrettais depuis, j'ai maintenant ce livre dans ma pal.

Viveca Sten

Et puis, viens le moment que j'ai attendu une bonne partie de la journée, le moment où je vais rencontrer une auteure dont j'avais beaucoup apprécié le livre jeunesse et que j'avais juste très envie de découvrir dans sa série pour adulte, une auteure tout à fait charmante qui, malgré les nombreuses dédicaces reste on ne peut plus souriante, une auteure qui respire la gentillesse et que l'on a envie de découvrir rien qu'en la voyant...

Elisabeth Georges

Après ça, et bien... Il est l'heure de prendre le chemin du retour pour rentrer à la maison avant de recommencer le lendemain. Je suis déjà hors-service mais pour rien au monde je ne reviendrais pas le dimanche pour d'autres rencontres. Sauf que la, pour l'heure, j'ai juste envie d'aller m'effondrer dans le train avant d'aller comater chez moi. 

Gare de Perrache (Lyon)

Bon, ça c'était la théorie... Parce que qui dit SNCF, dit petites surprises et, alors que je crois aller acheter mon billet : "en raison d'un moment social, l'espace vente est fermé". Rhaaaa ! Je vais quoi mouaaaaa ? Par chance, je tombe sur un monsieur de la gare qui m'explique que je n'aurai qu'à acheter mon billet auprès du contrôleur qui me fera le prix que j'aurais dû payer si l'espace vente avant été ouvert. Ouf !

J'aurais pu espérer que tout se passe bien ensuite mais voilà qu'ils ont la bonne idée de changer le train de voie. Du coup, moi qui suis habituer à me rendre à la voie F pour prendre mon train, voilà qu'une fois sur le quais je vois le panneau lumineux qui indique mon train voie A. Non mais c'est pas vraiiiiii !

Bref, je parviens enfin à avoir mon train. Autant vous dire qu'une fois rentrée je n'ai pas mis très longtemps avant de plonger dans les bras de Morphée en n'oubliant bien sûr pas de changer mon réveil en vue du changement d'horaire pour repartir le lendemain.

DIMANCHE

Le lendemain, alors que je crois d'acheter mon billet, voilà que la borne est hors-service. Ca pourrait presque être drôle au final quand on y pense. Avec la SNCF, les surprises, c'est tous les jours ! Mais bon, je parviens tout de même à avoir mon train et, à 9h, me voilà de retour à Lyon où je dois traverser la gare déserte. Ca fait peur !


A 9h30, ou un peu plus, me revoilà au palais du commerce. J'attends un peu l'ouverture mais, à 10h30, je sais que Virginie Despentes est en conférence à l'opéra. Je tiens absolument à m'y rendre et je fais bien car il y a déjà pas mal de monde qui attend. Je ne prendrai pas de photo car la salle était assez sombre mais cette rencontre me fera voir d'un oeil tout à fait nouveau l'oeuvre de l'auteure, j'espère vous en reparler bientôt.

Il doit être 11h45-12h lorsque je reviens au Palais du commerce où je décide de rencontrer les auteurs que j'avais prévu de rencontrer mais que je n'ai pas pu voir la veille. Et je commence par une auteure canadienne que j'ai envie de rencontrer non pas pour ses livres mais pour le pays qu'elle représente. J'avoue ne même pas savoir ce qu'elle écrit.

Emily St John Mandel

Juste à côté d'elle se trouve un auteur dont j'avais également un livre dans ma pal et que j'avais très envie de rencontrer, un auteur fort sympathique dont j'ai maintenant très envie de le lire le roman présent dans ma pal.

Pascal Dessaint

Ensuite, je décide de retourner à la rencontre d'un auteur que j'avais déjà l'opportunité de rencontrer lors de précédentes éditions et que j'avais bien envie de rencontrer de nouveau ne serait-ce que pour avoir sa signature dans le recueil de nouvelles spécial 10 ans des QDP.

Caryl Férey

Ma visite suivante est pour Laurent Scalese, un auteur dont j'ai beaucoup entendu parler, qui était présent à Place des blogueurs mais dont je ne connaissais pas du tout le travail, une honte ! Je décide donc de pallier cette ignorance et d'aller me procurer un livre de l'auteur, un livre dont le résumé m'a franchement intriguée.

Laurent Scalèse

Autre auteure dont j'avais énormément entendu parler et dont je n'avais toujours rien lu, Pampoune tu ne fais pas très bien ton boulot, Sophie Loubière qui fait peu à peu sa place dans le monde du polar et à qui j'ai acheter un roman qui semble tout à fait s'intégrer dans le genre de livres que j'apprécie tout particulièrement. Du coup...

Sophie Loubière

Il est ensuite temps d'aller manger un peu. Le petit-déjeuner remonte à loin et, pour l'heure, les auteurs que je veux encore voir ne sont pas là. Là, j'ai juste le temps d'aller m'avaler un petit quelque chose avant de revenir attendre pour rencontrer Franck Thilliez, THE auteur français pour lequel il faut vraiment venir à l'avance.

En revenant de manger, et avant d'aller à la rencontre du monsieur, je prends tout de même le temps de prendre en photo l'entrée du Palais du commerce je trouve juste magnifique. Comme vous pouvez le voir, la pluie est aussi au rendez-vous mais cela reste supportable. Pas simple de la prendre en photo d'ailleurs cette entrée...

Palais du commerce (Lyon)

Et c'est parti pour une petite attente avant de rencontrer Franck Thilliez, un auteur que je m'applique à rencontrer chaque année aux QDP, un auteur que beaucoup de monde souhaite voir mais qui reste très accessible pour chaque personne qui vient le voir, un auteur qui n'a pas du tout la grosse tête et qui, pourtant, au vue de son parcours, pourrait l'avoir.

Franck Thilliez

Après une déambulation sans but dans le salon et après une petite pause bien méritée destinée à éviter un malais dû à la fatigue et la chaleur au milieu du salon (autant éviter hein ?), je décide d'aller rencontrer un auteur que je n'avais pas du tout prévu de rencontrer mais dont finalement le roman m'intriguait trop de par son décors (la Mongolie)...

Ian Manook

Puis, je file rencontrer l'autre auteure canadienne du salon que je souhaitais aussi vivement rencontrer et qui m'a touchée par sa gentillesse, un des seuls auteurs avec qui j'ai pu vraiment échanger en mélangeant un peu de français et un peu d'anglais (malgré mon niveau plutôt médiocre), une auteure qui parle du Canada reculé qui me fait tant envie.

Louise Penny

Et puis, je suis allée à la rencontre d'une auteure que j'apprécie beaucoup tant dans son écriture que humainement parlant, une auteur dont j'avais découvert le travail et que j'avais rencontré pour la première fois l'année dernière aux QDP, une auteure qui a beaucoup d'humour et dont j'ai été ravie de me procurer le dernier roman...

Claire Favan

Le salon touche à sa fin... J'ai bien voulu aller voir Jacques Saussey mais je me suis embrouillée les pinceaux et je suis arrivée trop tard pour pouvoir le rencontrer. Dommage... J'ai de plus en plus de mal à tenir sur mes jambes mais je déambule encore un peu dans le salon jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'une auteure dont j'ai entendu parler tout le weekend et pour qui il y avait beaucoup d'attente est encore là. Je me décide donc enfin à acheter un livre de la dame qui semble avoir tant de succès et que je ne connais pas du tout.

Val McDermid

Et voilà, le weekend magique est presque fini. Je suis claquée, hors-service, j'ai mal partout et pourtant j'ai envie de pleurer. C'est trop dur de devoir partir après deux jours aussi merveilleux ! Je profite de la fin de salon pour retourner voir Elisabeth Georges à qui je reprends plusieurs romans dont un en anglais (avoir un livre dédicacé en VO c'est juste trop la classe non ?)

L'annonce est faite, le salon va bientôt fermer ses portes. Trop triste ! Je réalise cependant que je n'ai pas acheté un seul livre des auteurs phares du salon, les auteurs sud-américains. Quelle nulle ! J'ai 15 minutes pour voir s'il en reste un ou deux et, par chance, Paulo Lins, auteur d'un livre qui me faisait trop envie sans que je ne réalise qu'il était de lui, est encore là. C'est l'occasion ! Et au moment de la photo, voilà que le monsieur fait le tour de la table pour venir poser avec moi. Ah... bon... ben... euh... okay...

Paulo Lins

Et voilà, c'est fini ! Ouiiiiin ! Trop dur de reprendre une vie normale après un weekend aussi magique ! Mais bon, faut que ça s'arrête pour pouvoir recommencer l'année prochaine. Non ?
Voilà, en espérant ne pas vous avoir trop barbés avec ce compte-rendu méga détaillé, je vous retrouve en fin de journée avec mon IMM des QDP et vous allez voir qu'au final c'est pas plus mal que ce soit fini...


2 commentaires:

  1. On a vu à peu près les mêmes auteurs. J'attends donc ton IMM QDP pour si tu as fait pire que moi !!

    RépondreSupprimer
  2. Très chouette compte rendu Pampoune :-) La photo avec Paulo Lins est superbe, je suis en train de regretter de ne pas être passée à son stand ;-)

    RépondreSupprimer