vendredi 20 novembre 2015

Flowers in the attic - Virginia Andrews



Infos sur le livre

éditions : Harper Collins
date de publication : 01-09-2011
pages : 422
prix : 11,70€

Résumé éditeur


It wasn't that she didn't love her children. She did. But there was a fortune at stake--a fortune that would assure their later happiness if she could keep the children a secret from her dying father. So she and her mother hid her darlings away in an unused attic. Just for a little while. But the brutal days swelled into agonizing years. Now Cathy, Chris, and the twins wait in their cramped and helpless world, stirred by adult dreams, adult desires, served a meager sustenance by an angry, superstitious grandmother who knows that the Devil works in dark and devious ways. Sometimes he sends children to do his work--children who--one by one--must be destroyed....

Pourquoi ce livre ?


Après avoir vu le téléfilm Les enfants du péché, j'ai eu très envie de me plonger d'où était issu ce fameux téléfilm qui m'avait tant touchée. Lorsque j'ai trouvé le tome 1 avec cette couverture sublime, je n'ai pas su résister davantage.

De quoi est-il question ?


Nous voici à la fin des années 1970. La famille Dollanganger, le père, la mère et leurs quatre enfants, vit heureuse et fait partie de la classe supérieure grâce au père qui ramène l'argent à la maison. La mère et les enfants qui, eux, sont tout simplement parfaits. Rien ne semble pouvoir aller contre leur bonheur mais un soir, lors d'une fête donnée, la nouvelle tombe : le père parti en voyage d'affaires vient de mourir.

Ne sachant rien faire de ses dix doigts, la mère, Corinne, se rend très vite compte qu'il va lui falloir trouver au plus de l'argent, d'autant qu'habituée à vivre dans l'opulence la femme n'imagine pas son train de vie changer. Contre toute attente, elle reprend donc contact avec ses parents, des gens qu'elle n'a pas vu depuis de nombreuses années, des gens qui lui en veulent, des gens qui n'ont rien de parents idéaux mais des gens excessivement riches.

Un soir, Corinne et ses enfants arrivent donc au manoir Foxworth, un manoir aussi terrifiant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Mais les enfants n'auront pas l'occasion de visiter la demeure. Dès leur arrivée la règle sera donnée, ils devront rester cachés dans le grenier et ne jamais faire le moindre bruit, rien qui ne puisse trahir leur présence. Commencera alors pour les quatre enfants de longs mois de captivités mais ce n'est là que le début de l'horreur...

Du côté de la forme...


Les vieux manoirs un peu terrifiants, rien ne peut m'attirer davantage. Si je n'avais pas vu le film au préalable, la couverture du roman m'aurait donc immédiatement attirée. De même, vous le savez, j'adore les huis-clos et la quatrième de couverture ne pouvait donc que me tenter également. Bref, tout dans ce roman était fait pour me plaire et, comme prévu, j'ai juste adoré ce roman.

L'intrigue, tout d'abord, est des plus prenantes tout en étant des plus affreuses : suite à la mort du chef de famille, une femme décide de renouer avec ses parents mais n'hésite pas à payer le prix fort en acceptant que ses enfants se retrouvent cachés dans un grenier. Un début très fort qui semble déjà à l'apogée de l'horreur mais qui en sera finalement loin.

Un tel début, voilà qui ne manque pas d'originalité et qui choque d'autant plus quand on pense que ce roman a été publié pour la première fois en 1979. Au cours de ce roman, nous allons suivre le point de vue de Cathy, une jeune adolescente au début de roman, qui va nous raconter l'histoire de sa famille ou en tout cas celle de ses frères et soeur tout le temps qu'ils resteront dans le grenier.

Mais ce roman n'est pas seulement une histoire hors du commun qui choque, effraie et passionne en même temps. Ce roman est aussi une vraie dénonciation et ce à plusieurs points : le pouvoir de l'argent est mis en avant en montrant à quel point l'argent peut changer quelqu'un, la folie de la religion est démontré par le personnage de la grand-mère que l'on a envie de mieux connaître pour comprendre comment elle pu devenir cette femme terrifiante et acariâtre, la sexualité qui peut s'éveiller de la plus étrange façon dans des situations tout aussi étranges.

Ce qui peut choquer dans ce roman, c'est l'omniprésence de l'inceste. Je peux comprendre ce point de vue mais si, de mon côté, j'ai trouvé l'inceste très présent et terrifiant, je dois avouer que je l'ai compris. Cathy et Christopher sont en effet des pré-adolescents lorsqu'ils arrivent au manoir et vivront toute leur adolescence, et leur éveil sexuel, enfermés entre quatre murs.

L'auteure dans son roman parvient tout à fait à nous faire ressentir la puissance du huis-clos, l'angoisse montante, la peur ou encore la colère des aînés et l'incompréhension des cadets. D'ailleurs, j'ai adoré la manière dont l'auteure a su offrir une véritable personnalité à chacun de ses personnages, des personnages que l'on prend plaisir à suivre, à aimer. J'aurais souvent voulu plonger dans le roman pour les sortir de là et pour donner à Corinne la gifle qui lui aurait remis les idées en place.

En conclusion...


Voici un roman que j'ai littéralement adoré et qui m'a permis de passer un moment tout à fait exceptionnel. Violent mais exceptionnel avec des personnages hors du commun, des situations terribles, une montée de l'angoisse tout à fait prenante et un style qui vaut vraiment le coup (la lecture en anglais est d'ailleurs très aisée pour qui serait intéressé). Ce roman m'a fait passer par de multiples émotions et je vous recommande très vivement cette lecture.
Ce roman est pour moi un coup de coeur et j'ai hâte de me plonger dans la suite de la saga que j'ai également vu en téléfilm mais que je souhaite vraiment lire.

3 commentaires:

  1. bonjour Ségolène
    j'ai lu fleurs captives il y a un bout de temps j'ai la version livre de poche en français ...je me souviens en avoir été Très chamboulée pour toutes les raison que tu invoques , ta chronique me replonge dasn cet univers que j'ai oublié comme d'hab j'applaudis merci non WE

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  2. Wahou, cette couverture est juste magnifique, je suis amoureuse ! Dommage, que je ne lise pas en VO...

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  3. C'est quand je croise ce genre de bouquin en vo avec une magnifique couverture que je regrette de ne pas lire l'anglais^^

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