mardi 12 août 2014

Renaissances florentines - Thierry Leroy



Voir Florence et... renaître à soi-même. C'est le sort inattendu que la ville natale de Dante réserve aux personnages attachants de ce roman : Sébastien, le professeur désenchanté par ses amours passagères ; son amie Diane, au lourd passé hanté par le souvenir d'un cher disparu ; Simon, l'adolescent rebelle, accro de ses mangas et de son carnet maléfique... Au fil de leurs visites des hauts lieux florentins, nos trois héros mènent une récherche éperdue de sens, d'amour, de reconnaissance. L'auteur conte leurs aventures comme si elles avaient lieu sur une scène d'Opéra et dans une ambiance furieusement mystérieuse... Et ce, jusqu'à la dernière page ! Renouant avec la grande tradition des récits initiatiques, ce roman délivre une parabole sur la capacité spirituelle de se défaire de tous nos enfers intimes.

Pourquoi ce livre ?

Merci aux éditions Salvator pour ce partenariat pour un livre qui m'avait tapé dans l'oeil de par son résumé et de par sa superbe couverture.

De quoi est-il question ?

Sébastien est prof et voit déjà l'ennui le guetter pour les vacances d'été. Car oui, Sébastien fait partie de ces profs encore passionnés par leur profession à qui les élèves manquent durant les vacances ! (Ah bon ? Il y en a encore ?)
C'est alors que Diane, amie de Sébastien, le rejoint à Florence avec, en cadeau bonus, Simon, un jeune adolescent en pleine rébellion à qui rien ne plait à part les jeux vidéos et qui prend un malin plaisir à rendre chèvre les adultes qui l'entoure.
Pour les vacances d'été, voici les protagonistes au coeur de Florence, à la découverte de cette ville chargée d'Histoire et de rêve en quête de réponses tant personnelles que spirituelles autour de secrets et souvenirs douloureux.  Une quête à laquelle s'ajoutera le personnage d'un mystérieux prêtre qui semblera être là pour aider nos protagonistes à renouer avec leur spiritualité...

De côté de la forme...

Voici un roman publié par les éditions Salvator, éditions spécialisées dans la littérature religieuse. D'ailleurs, l'auteur de ce roman est prêtre et la religion se devait d'avoir une place dans cette histoire. Pourtant, la religion ne détient ici qu'une modeste place au coeur de l'histoire, de l'intrigue et de la vie des personnages.
J'ai beaucoup apprécié les personnages de ce roman qui, tour à tour, m'ont fait sourire ou verser une larme. J'ai ressenti avec eux les doutes qui les assaillent, leurs angoisses et, surtout leurs peines. L'auteur a parfaitement su retranscrire les sentiments de ses personnages et nous entraîne jusqu'au bout du roman sans que le lecteur ne s'en rende réellement compte. Nous suivons les personnages, nous les voyons évoluer et, lorsqu'il s'agit de les quitter, nous ressentons un pincement au coeur assez difficile à décrire dans la mesure où l'on ne s'était pas vraiment rendu compte à quel point l'on s'était attaché à eux.

Ce que j'ai adoré dans ce roman, ce sont les références littéraires et bibliques. Si je m'attendais plus ou moins à ces dernières, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai reconnu des références à la littérature en général et plus particulièrement à Dante et à Camus. Si je n'ai jamais pris le temps de lire Dante, j'ai adoré retrouver L'étranger et La Peste qui sont les deux romans incontournables de l'auteur. Le tour de force de Thierry Leroy et d'avoir intégrer ces références à son roman avec une fluidité déconcertante qui ne rend pas la connaissance de la référence obligatoire.

Le style de l'auteur est travaillé et prenant. Je regretterai simplement les quelques longueurs qui m'ont parfois fait perdre le fil de l'histoire mais rien de grave face à la qualité de ce roman qui m'a beaucoup touchée.

En conclusion...

Ce roman est une très bonne lecture à laquelle je ne me serais sans doute pas intéressée sans mon partenariat avec les éditions Salvator. Cela aurait été dommage car ce roman vaut vraiment la peine d'être lu.
Si vous recherchez une lecture sans beaucoup d'action mais qui permet de se délecter d'une écriture et de personnages profonds, n'hésitez pas.

2 commentaires:

  1. Peut-être, si je le trouve en librairie et qu'il me reste encore un peu de temps de lecture libre... en tout cas, cela risque de me renforcer dans mon désir de voir Florence (ainsi que Rome et Naples, bien sûr)...

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    1. Florence est une ville que j'aime beaucoup et j'ai adoré la retrouver dans ce roman qui m'a fait passer un très agréable moment. J'ai aussi très envie de visiter Rome mais ce ne sera pas pour tout de suite.

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