Infos sur le livre
éditions : Presses de la cité
date de publication : 04-05-2016
pages : 532
prix : 21,50€
Résumé éditeur
Eté 1989. La Corse, presqu'île de la Revellata, entre mer et montagne. Une route en corniche, un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite... et bascule dans le vide. Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux. Eté 2016. Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l'accident, avec son mari et sa fille ado, en vacances, pour exorciser le passé. A l'endroit même où elle a passé son dernier été avec ses parents, elle reçoit une lettre. Une lettre signée de sa mère. Vivante ?
Pourquoi ce livre ?
Merci aux Presses de la cité grâce auxquelles j'ai pu découvrir ce roman qui me tentait depuis sa sortie et que j'ai enfin pu lire en vu de la Fête du livre de Saint-Etienne.
De quoi est-il question ?
Nous voici en 1989 sur l'île de Beauté. Clotilde a quinze et est venue y passer quelques jours de vacances avec sa famille. Un soir, alors qu'avec son frère et ses parents la petite famille est en route pour un concert polyphonique, la voiture tombe dans un ravin et enchaîne plusieurs tonneaux. Seule Clotilde en ressort en vie. Ses parents et son frère sont morts.
Des années plus tard, Clotilde a fondé une famille et à trouvé un certain équilibre dans sa vie. Mais le souvenir de sa famille décédée la hante. Les vacances en Corse à l'été 2016 est pour Clotilde l'occasion de retourner sur les lieux de l'accident. Un souvenir qui fait mal d'autant que, le lendemain, elle reçoit une curieuse lettre de sa mère pourtant officiellement décédée.
Les souvenirs vont alors surgir dans l'esprit de cette femme qui n'aura de cesse de comprendre ce qui s'est passé ce fameux été 1989. Contre l'avis de son époux, elle va donc mener sa propre enquête sur son passé. Mais pendant ce temps, quelqu'un lit le journal qu'elle a écrit des années plus tôt et qui semble éprouver à son égard une haine farouche...
Du côté de la forme...
Michel Bussi fait partie de ces auteurs de polars que je prends grand plaisir à suivre de roman en roman et dont ce nouveau livre me tentait énormément. Sa présence à la Fête du livre était donc pour moi l'occasion de me plonger enfin dans ce roman.
La première chose qui m'a fait ouvrir ce livre, c'est son cadre. Je n'ai encore jamais eu l'occasion de me rendre en Corde (pas vraiment même par la littérature) et c'est donc avec grand plaisir que j'ai découvert cette île par la plume de l'auteur qui, on le sent, est passionné par ces paysages oniriques. Grâce à l'auteur j'ai découvert des décors splendides que je rêve désormais de voir "en vrai".
Le roman se présente en alternant présent et passé. Nous suivons donc à la fois Clotilde dans le présent menant sa petite enquête et à la fois son journal d'été de ses quinze, l'année où tout a basculé pour elle. Cette alternance apporte un caractère très addictif au roman mais aussi une enquête qui s'éloigne un peu du polar tel qu'on le connait.
Si le but de cette intrigue est bien de comprendre ce qui arrive à Clotilde dans le présent, l'auteur a à coeur de nous faire découvrir la vie de son personnage en amont de la catastrophe. Il ne s'agit alors plus seulement de parler d'un grand malheur mais aussi de parler de la famille, des secrets et de ses conséquences. Il s'agit de suivre à la fois une ado et une femme adulte.
Je dois également avouer qu'au niveau du thriller lui-même je me suis bien laissée avoir. Le lecteur échafaude des hypothèses, pense avoir tout compris mais se laisse finalement entraîner là où l'auteur le décide. La vérité lui tombe alors dessus avec force. Malheureusement, j'ai trouvé la fin un peu rapide et aurais souhaité que les révélations se fassent autrement.
Le style de l'auteur est toujours aussi addictif et c'est sans mal que l'on dévore ce roman de bout en bout, avides de savoir le fin mot de l'histoire. C'est avec peine que j'ai refermé l'ouvrage car j'aurais aimé suivre Clotilde un peu plus longtemps et aurais aimé pouvoir rester encore un peu plus longtemps sur l'île de Beauté.
En conclusion...
Malgré une fin que j'ai trouvé un peu rapide, ce roman nous plonge dans un décors de rêve et au sein d'une intrigue très perturbante qu'il est impossible de lâcher avant de l'avoir finie. L'auteur parvient à jouer avec les clichés sur la Corse tout en les détruisant et tout en les rendant essentiels à son intrigue. Bravo ! Le thriller lui-même reste soft mais est d'autant plus dur de par sa "banalité".
Je vous reparlerai très bientôt de ce roman car quelque chose se prépare...
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Personnellement, j'ai beaucoup aimé !
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