mardi 1 décembre 2015

Le fléau de Dieu - Andréa H. Japp



Infos sur le livre

éditions : Flammarion
date de publication : 14-10-2015
pages : 400
prix : 21€

Résumé éditeur


La peste ! Le fléau de Dieu qui tue tous les hommes, les purs comme les âmes noires, les doux comme les fourbes, les saints comme les traîtres. Sans distinction de richesse ou de classe. La peste ! Quand elle s’abat sur le royaume de France, en 1347, personne ne veut y croire. Mais lorsqu’elle gagne Paris, elle bouleverse les âmes et les consciences, révèle le véritable tempérament de ceux qu’elle effraie ou... qui en jouent. Les pires instincts se réveillent. Et les ordres établis vacillent. Même la cour du roi succombe à ses pires démons. Gabrielle d’Aurillay, tout récemment arrivée dans la capitale, pourra-t-elle sauver sa vie et celle de son enfant ? Parviendra- t-elle à comprendre la personnalité de son mari ? Le diptyque mystérieux que ce dernier gagne au jeu est-il un talisman ou une malédiction supplémentaire ? Et pourquoi rend-il fou tant d’hommes de foi ? La fortune offrira-t-elle une autre chance à Gabrielle, contrainte de devenir la femme qu’elle ne rêvait pas d’être : celle qui décide et se prend en main... au péril de sa vie ? Dans cette saga aussi réussie qu’intrigante, où les vérités d’un jour ne sont plus celles du lendemain, le destin de chacun peut basculer d’un coup. Amours, trahisons, mystères, superstitions, disparitions suspectes... à croire que la peste n’est pas le mal le plus terrifiant du royaume de France.

Pourquoi ce livre ?

Merci à Gilles Paris et aux éditions Flammarion pour l'envoi de ce roman qui me tentait beaucoup de par son sujet, sujet que j'étudie cette année à la fac en cours de littérature médiévale. De plus, j'avais très envie de retrouver la plume de Andréa Japp.

De quoi est-il question ?


Nous sommes au Moyen-âge, à Paris plus précisément. En 1347, l'une des pires maladies que la Terre ait porté arrive dans la capitale : la peste, cette maladie qui fera des milliers de mots et disséminera la majeure partie de la population de l'époque et qui n'épargnera personne. Face à la maladie, certains profiteront de la situation pour s'enrichir tendis que d'autres tenteront de sauver leur vie par tous les moyens...

Dans cette triste ambiance, Gabrielle est une jeune provinciale montant à Paris pour comprendre ce qu'il est advenu de son mari. L'homme a en effet découvert un diptyque qui semble rendre fou tous ceux qui s'en approchent ou qui, du moins, semble attiser toutes les convoitises. Pour sauver son mari, Gabrielle devra se battre. Mais c'est sans compter sur la peste qui a choisi son fils comme victime...

Du côté de la forme...


Je vous l'ai souvent dit, je tiens à séparer ma vie d'étudiante et ma vie de blogueuse. Pourtant, travaillant cette année en cours sur les peurs du Moyen-âge et tout particulièrement la peste, je me suis dit qu'il serait trop bête de ne pas me plonger dans cette lecture que j'ai, je dois dire, beaucoup appréciée.

Plongée au coeur du Moyen-âge, je dois dire que dès le début de ma lecture, j'ai beaucoup aimer cette ambiance sombre et la découverte de la maladie par les habitants. En effet, avec notre regard actuel, il est parfois assez difficile d'imaginer ce que purent ressentir les gens face à l'avancée de cette maladie sans nom détruisant tout sur son passage. Cette peur montante doublée des différentes réactions, l'auteure a très bien su la montrer dans son roman ce qui vaut vraiment le coup.

Ceci dit, il convient de remarquer que le roman est agrémenté d'énormément de notes de bas de page pour nous en dire plus sur tel ou tel personnage historique, pour nous raconter l'historique d'une ville ou encore pour préciser des dates... Si ces notes sont extrêmement documentées et très intéressantes, je dois dire qu'elles m'ont déstabilisées un peu en me faisant, à la longue, perdre le fil de l'histoire.

Concernant l'intrigue, justement, j'ai beaucoup aimé. Même si elle n'est pas à l'avant du paysage du roman, elle offre une toile permettant de ne pas lâcher le livre avant la fin. On a en effet très envie de savoir tout au long du roman ce qu'il adviendra de la famille de Gabrielle. D'ailleurs, l'histoire personnelle se mêlant à la grande Histoire, nous avons un tableau très précis de ce que pu être la peste à cette époque.

J'ai également beaucoup apprécié la manière dont l'auteure rappelle le thème de la "danse macabrée", dite danse macabre : le fait que personne n'ait épargné par la peste et par la mort que l'on soit riche ou pauvre, que l'on soit gens du petit peuple, homme puissant ou homme d'Eglise. J'ai en effet vu en ce roman une sorte de longue et belle danse macabre qui rappelle tout le talent d'écriture de l'auteure.

En conclusion...


Voici un roman que je me réjouissais de lire et avec lequel j'ai passé un excellant moment. Il m'a été agréable de retrouver un thème étudié en cours dans un roman actuel et les amateurs du sujet devraient apprécier cette lecture très instructive et très prenante même si le côté historique prend souvent le pas sur l'intrigue elle-même.
Andréa Japp fait partie de ces auteurs incontournables qu'il faut avoir lu au moins une fois, pourquoi pas avec ce roman, et c'est sans hésiter que je me plongerai dans la suite de cette histoire.

1 commentaire:

  1. Bon, personnellement ce n'est pas vraiment mon style de lecture, donc je vais sûrement passer mon tour...

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