Infos sur le livre
éditions : XO
date de publication : 18-05-2017
pages : 350
prix : 19,90€
Résumé éditeur
Venise, campo Santa Fosca, octobre 1627. Lucia, jeune et espiègle Vénitienne, se retrouve au milieu des flammes qui dévastent la modeste imprimerie familiale. Sous ses yeux, son père est enlevé par trois hommes armés. Qui donc se cache derrière ce crime ? La veille, la magnifique Isabella Rosselli, la plus rouée des espionnes de la cité des Doges, est venue faire reproduire une étrange gravure. Lucia est décidée à percer cette énigme et à sauver son père. Dans une quête effrénée, elle s'immisce parmi les puissants, se mêle au bal des faux-semblants du carnaval, s'enfonce dans les arrière-cours des palais. Une Venise fascinante, oppressante, où le pouvoir se confond avec l'amour, où les étreintes succèdent aux duels et les baisers aux complots. Dans ces bas-fonds de la cité lacustre, amis et ennemis avancent masqués. Lucia joue de ses charmes, de son épée, de son poignard aussi qu'elle porte au mollet. Elle ruse, croise le fer avec Giorgio Cornaro, le fils du doge, homme corrompu et dangereux, prête à tout pour découvrir la vérité sur cette gravure dont tous, à Venise, sont convaincus qu'elle recèle le secret du pouvoir absolu.
Pourquoi ce livre ?
Merci aux éditions XO grâce auxquelles j'ai pu découvrir ce nouveau roman d'une auteure que j'avais déjà lu il y a longtemps et dont ce nouveau titre me tentait beaucoup.
De quoi est-il question ?
Nous voici à Venise au coeur du 17° siècle. Lucia est issue d'une famille respectée et mène une vie heureuse entre son père qu'elle porte aux nues et son fiancé avec lequel elle doit tout prochainement se marier. Jusqu'au jour où la jeune femme voit son père recopier avec minutie une gravure à l'attention d'Isabella Rosselli.
Peu après, la demeure prend feu. Lucia parvient à se sauver mais doit se rendre à l'évidence : son fiancé est mort. Pire, son père a été enlevé et est désormais introuvable au coeur de la cité. Et tout semble tourner autour de cette mystérieuse gravure qui cacherait un lourd secret familial, secret qui pourrait bien bouleverser Venise.
N'écoutant que son courage et son amour pour son père, Lucia va donc partir dans une quête sans précédant qui la conduira dans les tréfonds de la ville, dans les couvents et au coeur de tous les dangers. Car la jeune femme ne tardera pas à comprendre que l'enlèvement de son père cache des convoitises et des secrets contre lesquels elle aura bien du mal à faire le poids...
Du côté de la forme...
Cela faisait pas mal de temps que je n'avais pas lu un roman de Mireille Calmel. Il faut dire que je n'avais que moyennement apprécié mes précédentes lectures de l'auteure et attendais un titre tentant pour me remettre dans le bain. Malheureusement, ça n'a pas marché.
Le début de ce roman était très prometteur : un cadre idyllique qui ne peut que faire rêver (Venise), un secret pouvant bouleverser des vies, une jeune fille au caractère fort bien loin des moeurs de son temps qui laissent les femmes à la cuisine. Et franchement, cette situation initiale, je l'ai adoré avec l'envie d'en savoir plus sur cette fameuse gravure.
Je dois aussi dire que toute la scène de l'incendie m'a bouleversée. C'est avec brio que l'auteure nous fait ressentir la peur de ses personnages et nous fait même respirer la fumée ambiante. Elle nous donne aussi un tableau très prenant de Venise qui, avouons-le perd un peu de sa superbe lorsqu'il est question de la crasse et des horreurs présentes.
L'intrigue elle-même était donc prometteuse mais, pour une raison que j'ignore, je n'ai pas réussi à me laisser prendre dedans. J'ai eu envie d'en savoir plus sur la gravure et sur l'enlèvement du père mais le déroulé des événements ne m'a pas convaincue et, à plusieurs reprises, j'ai totalement décroché sans que je ne sache vraiment l'expliquer.
De même, si le cadre géographique et historique m'inspirait, si le jeu des faux-semblants était attractif et si Lucia elle-même donne envie de la suivre, les longueurs de ce premier tome m'ont perdue même si la fin est magistrale, même l'auteure dénonce brillamment les faces cachées des grandes Maisons vénitiennes.
Côté écriture, force est de constater que Mireille Calmel maîtrise son sujet et prend beaucoup de plaisir à nous entraîner dans l'univers qu'elle crée. On sent qu'elle a beaucoup d'affection pour ses personnages, que son intrigue est travaillée (peut-être trop ?) et que ses recherches historiques sont sans faille. Mais cette densité brillante m'a, pour ma part, perdue.
En conclusion...
J'avais déjà tenté à plusieurs reprises des romans de l'auteur et espérait vraiment que mon ressenti face à ses romans avait changé. Ce n'est pas le cas à mon grand désespoir. Je sais que Mireille Calmel fait partie de ces auteurs que tout fan de roman historique se doit de lire et qui est portée haute par les presses en tout genre. Pour cela, je pense que le problème vient vraiment de moi et je le regrette.
Aussi, je ne peux que vous engager à aller découvrir par vous-même cette auteure sans trop tenir compte de mon propre ressenti qui, pour le coup, n'est vraiment pas représentatif des goûts de la majorité.
Malheureusement, ce ne sera définitivement pas pour moi...
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