vendredi 1 juin 2018

La valse des mouettes - Madeleine Mansiet-Berthaud


Infos sur le livre

éditions : Presses de la cité
date de publication : 03-05-2018
pages : 368
prix : 19€


Résumé éditeur

On l'appelle le paradis des enfers. Pour Gabrielle, marquée à jamais par la mort de sa mère lors d'un naufrage, le phare de Cordouan, où elle a rencontré Alexis et où elle travaille, est comme un refuge. Mais, en 1939, la guerre va anéantir toutes les illusions de la jeune femme. Une croyance populaire affirme que les mouettes sont l'âme des marins disparus en mer... La jeune Gabrielle vit avec son père Denis, qui tient le café le Mascaret, à Meschers, village de pêcheurs de l'estuaire de la Gironde. Elle devient auxiliaire au phare de Cordouan, le " Versailles des mers ", situé à sept kilomètres en mer sur le plateau de Cordouan. Même si le lieu ravive le souvenir de Léa, sa mère morte lors d'un naufrage dix ans plus tôt, elle s'y sent bien. Parfois, au-dessus de sa chambre, vient se percher une mouette à la gorge noire. Pour la jeune fille, c'est comme si cet oiseau des mers lui transmettait des messages de la disparue. Parmi les gardiens, il y a Alexis, de dix ans son aîné, dont elle tombe amoureuse. Quand la guerre est déclarée, Meschers se vide de sa jeunesse et Alexis disparaît sans plus donner de nouvelles... Sur la côte, les Allemands ordonnent la construction du mur de l'Atlantique, et l'extinction des feux de Cordouan. Alors que les mesures contre les Juifs s'intensifient, Gabrielle s'étonne que son père Denis l'incite à rester au phare. Que craint-il donc pour elle ? Drames, secrets, révélations sur sa mère et amours contrariées vont précipiter le destin de Gabrielle dans la tourmente et loin des siens... 



Pourquoi ce livre ?

Merci aux Presses de la cité grâce auxquelles j'ai pu découvrir ce nouveau roman d'une auteur que j'apprécie énormément.




De quoi est-il question ?

Gabrielle, une jeune femme un peu solitaire, vit avec son père depuis le départ précipité de sa mère alors qu’elle n’était qu’une enfant. Et si au fil des ans elle s’est faite à cette vie à deux, profitant aussi de l’amour de sa grand-mère paternelle, l’image de cette mère absente et morte alors qu’elle traversait l’océan la hante.

Alors, lorsqu’elle atteint l’âge de travailler, la jeune fille décide d’aller travailler au phare qui fait la fierté de cette région de Gironde. Et même si la vie n’y est pas toujours facile, même si Gabrielle doit se faire sa place au milieu d’un monde d’homme, elle se plait dans ce lieu qui la fait rêver et lui donne le sentiment d’être un peu plus proche que sa mère.


Mais la quiétude est de courte durée car, bientôt, les allemands envahissent la région, les premières restrictions contre les juifs sont annoncées. Et c’est en devant faire face à l’horreur que Gabrielle, enfin et un peu tard, comprendra les mystères de son passé tendis que l’amour, peut-être émergera de l’enfer.



Du côté de la forme...

Madeleine Mansiet-Berthaud fait partie des auteures que je suis depuis quelques romans maintenant alors la voir proposer un roman se déroulant en Gironde avec, en prime, une histoire de phare, je ne pouvais pas passer à côté.

Si le début de ce roman m’a un peu laissée coite entre présent et passé, retraçant la vie des personnages en amont de cette histoire, je me suis par la suite très vite attachée à Gabrielle, une jeune fille de son temps mais avec ses propres rêves, ses propres doutes. Des rêves et des doutes au sein desquels le lecteur va être invité.

Quand nous pensons « phares », nous pensons très « Bretagne ». Et à juste titre ! Pourtant, trop souvent, nous oublions des phares il y en a ailleurs, comme en Gironde. Et c’est l’un de ceux-ci que l’auteure nous offre ici avec son cadre enchanteur mais surtout la passion éprouvée par tous ceux qui y travaillent, qui le vivent.

Gabrielle est de  ceux-ci et à travers elle le lecteur aura tout le monde d’éprouver ce que c’était qu’être gardien de phare en d’autres temps. Le lecteur en apprendra donc beaucoup sur ce beau métier si original tout au long du roman avec des paysages dignes de cartes postales malgré les difficultés du quotidien.

Mais, comme dans tout roman du genre qui se respecte, l’histoire ne va pas tarder à rattraper les personnages de cette histoire, dévoilant des secrets de famille et ici de la plus terrible des manières. Sans trop en dire, l’auteure nous redis l’horreur de cette époque mais aussi l’après ou comment une renaissance est-elle possible.

Quel bonheur que de retrouver la plume si belle et si poétique de l’auteure, une plume dont je ne me lasse pas et qui me fait toujours du bien dans mes petits moments de déprime. L’auteure sait de quoi elle parle, sait nous faire vivre le décor qu’elle plante, sait nous faire sentir comme partie prenante de la vie de ses personnages et toujours avec talent.


En conclusion...

Voici un roman que j'étais avide de lire et dans lequel je me suis plongée dès que j'en ai eu l'occasion pour finalement le dévorer en une journée à peine. Voici un roman qui m'a fait du bien tout en me faisant éprouver mille émotions. Voici un roman tout à fait poétique qui donne tout simplement envie d'y plonger la tête la première.
Un an d'attente avant le prochain roman de l'auteur, ce sera très long...

2 commentaires:

  1. Pas de coup de coeur ?Tu as l'air pourtant de l'avoir bien aimé, et une fois de plus tu influences ma wich je le rajoute immédiatement à cette dernière. Je n'ai jamais lu cette auteure contrairement à toi. Mais d'une part j'adore la couverture, d'autre part, les histoires de phare, sont plutôt rare en littérature. C'est un univers magique, que j'ai bien envie de découvrir en profondeur. De plus il se passe à une époque historique, qui m'intéresse beaucoup. Donc pourquoi me priver ^^ Bonne lecture

    RépondreSupprimer
  2. J'aime beaucoup le titre et la couverture, mais le reste n'est pas pour moi...

    RépondreSupprimer