mardi 4 septembre 2018

Interview - Francis Overlen

Francis Overlen a accepté de se prêter au jeu des questions-réponses pour le blog. Un grand merci à lui.

FRANCIS OVERLEN

P-L — Francis Overlen, bonjour. Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs qui ne vous connaissent pas ?
FO —Bonjour Pampoune-lecture. Je tiens tout d'abord à vous remercier pour cet interview. Je suis originaire de champagne et issu d'une famille de musiciens. Depuis quelques années, j'ai choisi de me consacrer pleinement à cette grande passion qu'est l'écriture.

P-L — Pourquoi avoir fait le choix d'écrire ?
FO Cela s'est toujours imposé à moi, mais l'aventure à vraiment commencé avec mon premier livre, l'instant d'y croire, un pari qui s'est transformé au final en un roman lu par des milliers de lecteurs.

P-L — Quels sont les genres dans lesquels vous aimez écrire ?
FO En tant qu'écrivain, je me sers de mon inspiration du moment pour me lancer vers de nouvelles aventures. Tous les domaines m'attirent du moment que ce sont des fictions. Beaucoup de projets sont en attente, la plupart ne verront peut-être jamais le jour par faute de temps.

P-L — Quels sont les thèmes que vous aimez aborder ?
FO —Tous aussi, à partir du moment où j'ai assez d'éléments pour construire une histoire forte et intéressante. J'ai par exemple écrit une romance, pour basculer ensuite sur une série d'horreur. J'ai même rédigé une biographie à la demande pour un vécu très particulier, et j'ai adoré faire cela. Je n'ai pas de ligne littéraire établie, j'aime changer de style. Je poursuis continuellement ma muse.

P-L — Des exemples ?
FO L'instant d'y croire est une pure romance sur fond d'intrigue familiale. Un monde normalement impénétrable pour un garçon d'origine modeste face à une héroïne issue des milieux aisés. Dans cet univers régi par des codes et un protocole incontournable, Elio, le héros n'aura pas sa place. Il devra en payer le prix.
L'ange violé est une romance dramatique à suspense. J'ai utilisé toute ma malice pour induire le lecteur en erreur. La vérité se dévoile au fil des pages par pans successifs, mais chaque indice vous amène à en tirer des conclusions erronées. J'ai pris un malin plaisir à malmener le lecteur pour qu'il ne puisse jamais deviner la fin. La plupart d'entre eux m'avouent rester obsédés plusieurs jours après par Lucie, l'héroïne de cette histoire.
La série Pluie noire est beaucoup plus dure puisqu'elle traite d'un antihéros plongé par accident dans le milieu carcéral. J'ai passé énormément de temps à étudier et à travailler avec les divers acteurs de cette institution pour coller au plus près de la réalité de leur univers. J'ai côtoyé et discuté avec des psychopathes, des schizophrènes et un large panel de détenus ainsi qu'avec toutes les personnes gravitant autour d'eux. Les anecdotes et les stratagèmes, ainsi que les dialogues sont tirés de témoignages réels et certifiés. J'ai même été obligé de censurer un chapitre étant donné la nature des faits et l'importance de la personne impliquée. Le roman est sorti en Amérique à la date prévue, mais, ne me demandez pas pourquoi, il est arrivé dix jours plus tard sur le marché français sans la moindre explication.

P-L — Comment travaillez-vous ?
FO Je teste constamment de nouvelles méthodes d'écriture, mais mon objectif ne change pas. Je travaille dans l'hyperréalisme, je ne fais aucune concession avec la fluidité de l'écriture. Je préfère la poésie à la métaphore et je colle à l'action. Je pense être reconnu pour cela. Une bonne histoire doit être comme un bon film, claire et prenante avec de véritables personnages, et une bonne gestion du suspense. Elle doit vous porter du début à la fin. Mes romans sont des moments de détente, prenants mais sans prises de têtes.

P-L — Avez-vous des habitudes d'écrivain ?
FO Je travaille tous les jours de l'année, sinon je me sens frustré et deviens aussitôt pénible. Je m'oblige à prendre une journée de repos de temps à autre pour me vider la tête. Je pars à la mer, sinon c'est plus fort que moi, l'écriture me domine au plus haut point. Si je quitte mon ordinateur, le netbook n'est jamais très loin.

P-L — Faites-vous des recherches sur les sujets que vous abordez.
FO —Je passe beaucoup de temps à me documenter, je n'hésite pas à aller dans les lieux pour m'imprégner de leur ambiance. Je racontais récemment avoir passé une heure dans un cimetière militaire pour les besoins d'un roman, je m'attardais sur les moindres détails pour m'éveiller à la guerre, en prendre conscience. J'ai ressenti une très grande empathie envers ces gamins de dix-neuf ans, de la colère aussi devant leur sacrifice. Je n'hésite pas à observer les endroits et les gens dès lors qu'ils sortent de l'ordinaire. Une ambiance particulière suffit aussitôt à mettre mon esprit en éveil, qu'elle soit froide et lugubre, ou chaleureuse et conviviale. J'adore observer les comportements.

P-L — Sinon... qu'aimez-vous lire ? Auriez-vous un livre à conseiller ?
FO J'adore Musso, Lévy, tous ces écrivains qui m'emmènent dans de belles histoires. J’ai lu la plupart des Exbrayat. J'ai été étonné par Frison Roche et la beauté des paysages décrits. Mon livre préféré est un livre déjà ancien, c'est djebel amour, écrit par Frison Roche. J'ai passé une partie de ma jeunesse dans un village voisin de celui où a vécu Aurélie Picard. Plus tard, j'ai eu la chance de séjourner quelque temps dans son palais au Maroc. Ceci explique en partie cela.

P-L — Une envie de rajouter quelque chose ?
FO —Oui ! je tiens particulièrement à vous remercier pour cette interview. Les auteurs autoédités sont souvent voués à l'anonymat et vous m'avez permis de passer quelques instants en votre compagnie dans la lumière du projecteur. Pour cela, je voulais simplement vous dire merci du plus profond du coeur, et à bientôt.

P-L — Au revoir et merci Francis Overlen.

Bibliographie

- L'ange violé



- L'instant d'y croire



- Pluie noire

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