Infos sur le livre
éditions : Super 8
date de publication : 07-05-2015
pages : 448
prix : 20€
Résumé éditeur
"De temps à autre apparaît un auteur amoureux de son art, du langage écrit [...] et des grands mystères qui résident de l'autre côté du monde physique. Il y avait William Faulkner, Cormac McCarthy ou Annie Proulx. Vous pouvez maintenant ajouter Michael Farris Smith à la liste." James Lee Burke Après des années de catastrophes écologiques, le sud des États-Unis, de la Louisiane à la Floride, est devenu un véritable no man's land. Plutôt que de reconstruire sans cesse, le gouvernement a tracé une frontière et ordonné l'évacuation de la zone. Au sud de la Ligne se trouve désormais une zone de non-droit ravagée par les tempêtes et les intempéries incessantes – sans électricité, sans ressources et sans lois. Cohen fait partie des rares hommes qui ont choisi de rester. Incapable de surmonter la mort de sa femme et de l'enfant qu'elle portait, il tente tant bien que mal de redonner un sens à sa vie, errant sous une pluie sans fin. Des circonstances imprévues vont le mettre en présence d'une colonie de survivants, menée par Aggie, un prêcheur fanatique hanté par des visions mystiques. Celui-ci retenant contre leur gré des femmes et des enfants, Cohen va les libérer et tenter de leur faire franchir la Ligne. Commence alors un dangereux périple à travers un paysage désolé, avec pour fin l'espoir d'une humanité peut-être retrouvée. Prophétique, sans concession, portée par une langue incantatoire, cette histoire de rédemption aux accents post-apocalyptiques révèle un auteur de tout premier ordre. Une pluie sans fin est de ces romans qui continuent de hanter leur lecteur bien après la dernière page.
Pourquoi ce livre ?
Merci à Nadia et aux éditions super 8 pour l'envoi de ce livre que j'ai eu la surprise de recevoir sans l'avoir demandé et dont le résumé m'a beaucoup intriguée.
De quoi est-il question ?
Nous voici aux Etat-Unis, au sein d'un monde où la pluie a pris le contrôle. En effet, depuis des mois maintenant, il ne cesse de pleuvoir et des zones entières sont devenues impraticables. Le gouvernement a d'ailleurs imposé une limite à ne plus franchir, les survivants ont donc dû se regrouper à l'intérieur de "la limite" pour espérer poursuivre une vie relativement normale.
Cohen a survécu à la catastrophe mais est désormais veuf. Contrairement à ses compatriotes, il a fait le choix de ne pas rejoindre la "limite" et de continuer à vivre dans sa maison, là où se tient tout ce qu'il connait. Cohen a ainsi fait le choix de se couper du monde pour reprendre sa vie peu à peu, se sentant finalement plus proche de la folie des éléments que de la folie des hommes.
Pourtant, suite à un malheureux concours de circonstances, Cohen va rencontrer une bande de jeunes restés eux aussi au-delà de la limite et les prendre en auto-stop. L'homme coupé du monde va alors rencontrer des hommes et des femmes hauts en couleurs qui pourraient bien l'aider à retrouver le goût de la vie et l'envie de rejoindre le reste de l'humanité.
Du côté de la forme...
Comme je vous le disais, je n'avais prévu de lire ce roman. Les mondes post-apocalyptiques, je commence à en avoir assez. Pourtant, lisant le résumé de ce roman, j'ai été intriguée par le côté "catastrophe naturelle" puisque je suis une grande fan des films du genre. Je suis donc ravie d'avoir pu me plonger dans cette lecture dont je ressors plutôt mitigée.
Commençons pas ce qui fâche, les points négatifs : je n'ai pas réussi à vraiment accroché à l'intrigue que j'ai trouvé molle et "embellie" par des rétrospections et autres digressions. Avoir le curriculum vitae de chaque personnage, à ce point je veux dire, ça m'a un peu perdue et je dois avouer qu'au bout d'un moment j'ai lu sans plus vraiment faire attention à ce que je lisais.
Ce que j'aurais aussi à reprocher à ce roman, c'est son manque d'action. Une fois le cadre posé, j'en reparlerai, il ne se passe finalement pas grand-chose et les moments d'action sont comme "noyés", c'est le cas de le dire, au milieu d'un roman-fleuve... (oui, le jeu de mots est mauvais et facile mais je ne peux pas m'en empêcher).
Mais ce roman, et c'est là le gros point positif de ce roman, c'est aussi tout un cadre. Un cadre digne des meilleurs films catastrophes avec une pluie constante, des inondations menaçantes et une ambiance angoissante à souhait. Le livre aurait été étanche, c'est avec bonheur que je l'aurais lu sous une bonne averse et c'est cette ambiance générale qui a pallié le manque d'action et m'a empêché de refermer le roman avant de l'avoir terminé.
J'ai d'ailleurs aussi beaucoup apprécié l'écriture, fluide et prenante, de ce roman ainsi que la construction des personnages qui, tous avec leurs caractères, ont su me toucher. J'ai tout particulièrement eu de l'affection pour Cohen qui nous apparaît comme imbuvable mais qui va très vite se révéler être un homme ne sachant plus trop où il en est et bien plus complexe qu'il n'y parait au début. Ce roman sera donc une mine de découvertes sur les personnalités de ces personnages un peu perdus.
En conclusion...
C'est très confiante que je me suis plongée dans cette lecture mais, malheureusement, si le cadre et les personnages m'ont convaincue, j'ai été un peu déçue par le manque d'action et l'évolution générale du roman. Dommage...
Je peux malgré tout vous conseiller cette lecture si vous aimez les romans à ambiance et, pour ma part, peut-être prendrai-je le temps un jour de relire ce roman pour le relire en connaissance de cause.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire