Infos sur le livre
éditions : Warum
date de publication : 19-01-2011
pages : 120
prix : 18€
Résumé éditeur
Au printemps 2008, Anaële Hermans quitte la Belgique pour s'installer à Bethléem. Elle part y travailler comme volontaire auprès de jeunes Palestiniens. Pendant ce séjour, elle échange de nombreuses lettres avec sa soeur, Delphine, restée à Liège. Les deux soeurs se disent complémentaires : Anaële aime raconter des histoires, et Delphine dessine. Douze lettres composent cet album, au long duquel nous suivons Anaële de check-point en mariages, sur les plages d'Israël et sous les miradors, explorant ces deux mondes si proches et si lointains. Un témoignage intime, atypique et rafraîchissant. Format : 185 x 240, 120 pages noir & blanc, couverture souple
Pourquoi ce livre ?
Merci aux éditions Warum grâce auxquelles j'ai pu découvrir cet ouvrage ayant reçu le prix Médecins sans frontière et qui m'intriguait beaucoup.
De quoi est-il question ?
Tout commence en 2008 lorsque Anaële Hermans quitte son pays, la Belgique, pour aller quérir du travail en Palestine. L'occasion pour elle de se tourner vers de nouveaux horizons malgré la douleur qu'est pour elle la séparation avec sa soeur Delphine restée à Bruxelle. Mais en s'engageant pour les jeunes de ce pays, Anaële sait que les découvertes humaines seront fortes et vaudront le coup.
Dès lors, c'est une nouvelle vie qui s'ouvre devant elle, de nouvelles coutumes, de nouvelles manières d'appréhender le quotidien, de nouvelles craintes aussi dues à un pays où règne de profondes divergences d'opinion et de nombreux conflits. Pourtant, au milieu de tout ça, Anaële trouvera peu à peu un équilibre.
L'histoire de ces quelques mois, c'est à travers de longues lettres qu'elle la conte à sa soeur Delphine qui, en retard, lui envoie des cartes sur le quotidien en Belgique qu'elle a quitté. Ces lettres, dans le même temps, Delphine va s'en servir pour raconter en images le quotidien de sa soeur. Sans avoir mis un jour les pieds en Palestine elle raconte par le dessin le quotidien de sa soeur.
Dès lors, c'est une nouvelle vie qui s'ouvre devant elle, de nouvelles coutumes, de nouvelles manières d'appréhender le quotidien, de nouvelles craintes aussi dues à un pays où règne de profondes divergences d'opinion et de nombreux conflits. Pourtant, au milieu de tout ça, Anaële trouvera peu à peu un équilibre.
L'histoire de ces quelques mois, c'est à travers de longues lettres qu'elle la conte à sa soeur Delphine qui, en retard, lui envoie des cartes sur le quotidien en Belgique qu'elle a quitté. Ces lettres, dans le même temps, Delphine va s'en servir pour raconter en images le quotidien de sa soeur. Sans avoir mis un jour les pieds en Palestine elle raconte par le dessin le quotidien de sa soeur.
Du côté de la forme...
Cet ouvrage, je l'avais déjà repéré l'année dernière, déjà aux Carnets de Voyage, et déjà il m'avait beaucoup intriguée non seulement de par son sujet mais aussi de par l'originalité du travail accompli pour l'ouvrage même.
Toute la force de l'ouvrage réside dans ce travail des deux soeurs : l'une écrit ce qu'elle voit, ce qu'elle vit dans un pays inconnu et l'autre dessine à partir de ces lettres. Une très belle idée qui, certes, met de la distance entre la réalité et ce qu'on lit (le lecteur découvre en effet la Palestine à travers deux regard interposés) mais qui apporte la force du ressenti de part et d'autre.
Car c'est bien là toute la force de cette ouvrage : le ressenti. Jamais il n'est question d'être exhaustive pour Anaële et encore moins de faire un reportage documenté de son expérience. Ce qu'elle veut, c'est raconter son quotidien en Palestine et le partager avec sa soeur. A terme, le partager avec le lecteur avec beaucoup d'émotion, des émotions qui vont évoluer au fil de l'album.
Ce que qui m'a beaucoup touchée ici, c'est le lien qui unit ces deux soeurs que l'on sent très attachées l'une à l'autre. Un lien qui va se décuplé avec l'éloignement physique et ce qui donne une belle sensibilité à l'ouvrage : sans doute le trait de Delphine aurait-il été différent si elle n'avait pas eu, derrière la volonté de coller aux lettre, cet amour pour sa soeur.
Souvent, nous avons beaucoup d'a priori sur les pays que nous ne connaissons pas ou que nous connaissons uniquement par le biais des médias. Ici, le lecteur est invité à porter un regard neuf sur un pays dont il va découvrir, certes, les difficultés, mais aussi les richesses, les traditions et les forces. Tout cela arrosé de relations humaines parfois complexes mais qui souvent paraissent bien plus simples que ce que l'on connaît en occident.
Question style, nous sommes bien sûr dans l'épistolaire sans fioriture, juste une correspondance entre deux soeurs séparées par des centaines de kilomètres. Du coup, nous sommes dans quelque chose où chacun peut se reconnaître et ça, ça fait du bien. Concernant le trait de l'illustratrice, si j'ai eu un peu de mal avec son côté plutôt simple au départ, je me suis finalement laissée embarquer.
Question style, nous sommes bien sûr dans l'épistolaire sans fioriture, juste une correspondance entre deux soeurs séparées par des centaines de kilomètres. Du coup, nous sommes dans quelque chose où chacun peut se reconnaître et ça, ça fait du bien. Concernant le trait de l'illustratrice, si j'ai eu un peu de mal avec son côté plutôt simple au départ, je me suis finalement laissée embarquer.
En conclusion...
Entre le sujet qu'il traite et le prix qu'il a reçu, cet album m'intriguait beaucoup et je suis ravie d'avoir enfin pu le découvrir. Le sujet traité est un sujet fort et présenté ici de manière très originale entre regard vers l'ailleurs et émotion entre les deux soeurs. Il ouvre le regard du lecteur vers des traditions et un quotidien dont il ignore tout et dont il ne ressort pas tout à fait pareil.
Voici une nouvelle fois un ouvrage que je vous conseille vivement pour élargir vos horizons.
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